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Qualification de la Côte d'Ivoire en finale de la CAN : "Dieu est ivoirien"

Abidjan 24
Abidjan 24 © France 24 Capture d'écran

À la une de la presse, ce jeudi 8 février, les élections législatives et provinciales au Pakistan, où au moins 28 personnes ont été tuées, mercredi, dans deux attentats, revendiqués par le groupe État islamique ; le ralliement de Marion Maréchal, la tête de liste de Reconquête!, aux européennes, au groupe Conservateurs et réformistes de Giorgia Meloni ; le "niet" de François Bayrou au gouvernement ; et la qualification de la Côte d’Ivoire en finale de la CAN.

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À la une de la presse, les élections législatives et provinciales ce jeudi au Pakistan, où au moins 28 personnes ont été tuées, la veille, dans deux attentats revendiqués par le groupe État islamique.

Le quotidien Dawn, qui annonce des élections sur fond de "violence et de polarisation", s'adresse directement aux électeurs pakistanais et les appelle à "défendre la démocratie" et à aider le Pakistan à prendre "un nouveau départ". D'après Dawn, ces "élections sont les plus importantes" que le pays ait connu depuis depuis 2007, l'année où le Pakistan a entrepris "une transition très troublée et très difficile d'un régime militaire à une démocratie civile". "Il faut laisser le peuple gagner", plaide Pakistan Today, qui accuse les militaires de s'être "arrogé, depuis trop longtemps, le droit de décider de ce qui est le mieux pour le pays" – "un droit qui appartient au peuple et aux électeurs", selon la constitution de la République islamique du Pakistan de 1973.

L'ancien Premier ministre Imran Khan, actuellement en prison, a été écarté de ces élections. La Croix raconte que "l'ombre" de l'ancien champion de cricket "plane" malgré tout sur ces élections. Des centaines de candidats et de membres de son parti, le Mouvement du Pakistan pour la justice, ont également été arrêtés et sa formation interdite de rassemblements politiques et d'utiliser son logo – "un handicap important dans un pays où le taux d'analphabétisme frôle les 40 %". D'après The Washington Post, le grand gagnant de ces élections pourrait bien être un autre ancien Premier ministre, Nawaz Sharif, rentré récemment d'exil, et qui a connu, lui aussi, "les pressions militaires et les condamnations judiciaires qui ont mis fin prématurément, à ses trois mandats de Premier ministre", avant son retour en grâce auprès de l'armée.

À la une de la presse, également, le ralliement de Marion Maréchal, la tête de liste du parti d'extrême droite français Reconquête! aux européennes, au groupe Conservateurs et réformistes de Giorgia Meloni. Cette info du Point est présentée par le magazine comme "un premier pas important pour la formation d'Éric Zemmour, qui rêve de faire son entrée au Parlement européen, voire d'y peser", "à un moment où le mouvement national-conservateur européen dirigé par Présidente du conseil italien a le vent en poupe". D'après La Repubblica, le quotidien italien, qui évoque un "élargissement du front noir européen", l'objectif de Marion Maréchal est de rejoindre un groupe qui a pour ambition de devancer l'autre groupe d'extrêmedroite européen, Identité et Démocratie, son principal rival, auquel appartiennent Marine Le Pen, le Rassemblement national français et Matteo Salvini, le patron de la Ligue italienne. Outre-Atlantique, The New York Times observe, lui, la façon dont Giorgia Meloni avance ses pions sur l'échiquier européen, notamment en gagnant la confiance du président hongrois Viktor Orban, qu'elle aurait aidé dans la levée son veto sur l'aide à l'Ukraine, selon le journal. Le quotidien américain note que la Présidente du conseil italien a finalement "mis l'establishment européen à l'aise", en se montrant "intransigeante" sur l'Ukraine, en s'alignant sur les États-Unis et l'OTtan, et en retirant l'Italie du plan d'expansion économique chinois en Europe – assez loin "de sa rhétorique populiste et incendiaire passée".

De la rhétorique incendiaire au coup de sang affiché : en France, le patron du Modem, François Bayrou, déclare qu'il n'entrera pas au gouvernement. D'après Le Parisien/Aujourd'hui en France, cette déclaration aurait déclenché "un séisme au sommet de l'État" et "fragiliserait" la majorité, "en pleines négociations pour le remaniement". Selon Le Figaro, le patron des centristes justifie son refus par un désaccord "profond" avec la ligne Macron/Attal, accusés de "droitisation". Libération ironise : "François Bayrou renonce au gouvernement faute de preuves", allusion à sa relaxe, lundi, dans l'affaire des assistants parlementaires européens, "au bénéfice du doute".

Un peu de sport pour terminer, avec la joie de la presse ivoirienne, qui exulte après la qualification des Éléphants pour la finale de la CAN. "Simplement magnifique", titre L'Avenir, qui parle d'un match "héroïque" face à la République démocratique du Congo, battue 1 à 0. "Dieu est ivoirien", clame Abidjan 24, en saluant la prestation des "immortels Éléphants". "Cap sur la Coupe", avec Fraternité Matin, qui cite les félicitations du président, Alassane Ouattara : "Nous sommes fiers de vous". Notre Voie s'y voit déjà : "En avant pour la 3e étoile", une troisième étoile continentale après les succès en 1992 et 2015. Mais avant cela, les Éléphants devront vaincre les Super Eagles du Nigeria – une finale "aux airs de revanche", d'après Soir Info, car le Nigeria a battu la Côte d'Ivoire en poules. Rendez-vous dimanche à 21 h, heure de Paris, 20 h, heure d'Abidjan.

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