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Conférence de presse d'Emmanuel Macron : "À droite toute"

Conférence de presse d'Emmanuel Macron pour détailler la feuille de route du gouvernement Attal
Conférence de presse d'Emmanuel Macron pour détailler la feuille de route du gouvernement Attal © France 24

A la Une de la presse, ce mercredi 17 janvier, les réactions à la conférence de presse d’Emmanuel Macron, qui a détaillé son projet pour la suite de son quinquennat. La baisse de la population chinoise pour la deuxième année consécutive. Un macaque rhésus cloné. Et un toutou soupçonné (ou plutôt son propriétaire).

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A la Une, ce matin, les réactions à la conférence de presse d’Emmanuel Macron, mardi soir, qui a détaillé son projet pour la suite de son quinquennat.

Une semaine après la nomination d’un nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, et d’un nouveau gouvernement, le président "passe à l’offensive" et "tente de relancer son quinquennat". "Tenue unique à l’école, chasse à la paperasse, baisses d’impôt, relance d’une politique nataliste, paie au mérite des fonctionnaires"... Le Parisien/Aujourd’hui en France évoque une "une pluie d’annonces auxquelles la droite aura du mal à dire non". Emmanuel Macron sur tous les fronts - un homme-orchestre, d’après le dessinateur Kak, pour L’Opinion, qui parle d’"une feuille de route présidentielle clairement à droite pour le gouvernement". De quoi satisfaire Le Figaro, qui se réjouit de voir "l'impressionniste du " en même temps" (faire) l'éloge de la ligne claire", mais demande "à juger sur pièces": "Quand Emmanuel Macron loue les vertus du théâtre, on est tenté de chercher le comédien derrière le président".

Cette feuille de route à droite, déplaît évidemment à la gauche. Le Huffington Post souligne le "ton quasi sarkozyste" de l’intervention d’Emmanuel Macron, qui "a pioché sans complexe dans le vocabulaire de la droite, jusqu’à reprendre le slogan électoral", à la fois d’Eric Ciotti, le patron des Républicains et du polémiste d’extrême-droite, Eric Zemmour, qui veulent tous deux que "la France reste la France". Le Huffington Post, voit là la preuve que le président "compte bien finir ce qu’il (a entrepris) depuis six ans et demi : conquérir l’électorat de droite" - un objectif impératif, à cinq mois des européennes.

Libération fustige un discours "vieille France" déclinant "une vision surannée, voire conservatrice". "Un discours droitier et sépia" : Mediapart dénonce "un grand bond en arrière" et un "arsenal conservateur" déployé, notamment, "sur le corps des femmes", avec un projet de relance de la natalité, associé à un "réarmement démographique".

Au diapason de la presse française, le quotidien belge Le Soir évoque "le nouveau cap sarkozyste d’Emmanuel Macron" et le "fâcheux grain de sable" venu gripper "le plan de communication de l’Elysée" : l’affaire de la scolarisation dans le privé des enfants de la ministre de l’Education, Amélie Oudéa-Castéra.

Au Royaume-Uni, The Times fait état de la vision "vieille école" du président pour l’enseignement, et de sa tentative d’"éviter une défaite humiliante face au Rassemblement national" aux européennes. "Une stratégie pour contrer l’extrême-droite", dixit aussi The Financial Times, qui souligne la volonté d’Emmanuel Macron de "tourner la page d'une période difficile", marquée par les manifestations contre la réforme des retraites, les émeutes après la mort du jeune Nahel et la bataille parlementaire autour du projet de loi sur l'immigration.

En Chine, le problème de la natalité se pose aussi, avec une baisse de la population en 2023, pour la deuxième année consécutive. The Wall Street Journal, quotidien américain, estime "peu probable" que Pékin soit en mesure d'inverser la tendance, à cause de la politique de l'enfant unique. Celle-ci a finalement été abandonnée en 2015, mais parce qu’elle a duré des décennies, il y a aujourd’hui moins de jeunes que dans les générations précédentes, avec une baisse de plusieurs millions de femmes en âge de procréer. Celles-ci sont en outre de plus en plus réticentes à se marier et à avoir des enfants – une tendance renforcée par les difficultés économiques actuelles. La diminution du nombre de femmes prêtes à avoir des enfants est présentée aussi par The Global Times comme la principale cause de la baisse de la natalité - que les démographes chinois proposent de relancer par un "remodelage des politiques de soutien à la fécondité". D’après le quotidien officiel, des efforts substantiels devront être faits, notamment, pour "réduire les frais et l'anxiété liés à l'éducation" et "promouvoir le travail des femmes".

La Chine, où un laboratoire annonce avoir expérimenté une nouvelle méthode pour reproduire un primate à l’identique. Le résultat de cette expérience s’appelle Retro, un macaque rhésus cloné, âgé aujourd’hui de 3 ans et demi. S’il n’est pas le premier primate à être né via une technique de clonage, la méthode pour lui donner naissance "pourrait faire grimper le taux de réussite", d’après Le Parisien, qui précise toutefois que cette technique n’est pas encore tout à fait sûre. Là où c’est intéressant, c’est de savoir que le clonage de primates, dans lequel la Chine investit massivement, mais que l’Europe et les Etats-Unis sont plutôt réticents à développer, est présenté par ses défenseurs comme un moyen de "mieux comprendre (et soigner) les maladies humaines ", les primates ayant l’avantage d’être génétiquement proches de nous, mais l’inconvénient d’être très diversifiés génétiquement, ce qui n’est pas pratique pour les expérimentations, contrairement aux souris de laboratoire.

A la rubrique " bestioles ", toujours, The New York Times rapporte que des soupçons émergent sur l’âge réel d’un chien entré dans le Livre des records en tant que "plus vieux chien du monde". Ce toutou baptisé Bobi, serait décédé en octobre dernier au Portugal, à l’âge canonique de 31 ans. Mais des doutes sur sa date de naissance ont conduit les éditeurs du Livre des records à déclarer, hier, leur décision de "suspendre temporairement" son titre, le temps de mener leur enquête. On imagine qu’ils vont mettre leurs plus fins limiers sur l’affaire.

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