Rachida Dati à la Culture : victoire de la "Sarko connection"

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À la une de la presse, le nouveau gouvernement français. Les journaux se concentrent sur une femme, la maire Les Républicains du 7^e arrondissement de Paris Rachida Dati, nommée au ministère de la Culture. Une nomination surprise, relève Le Parisien qui salue aussi " le retour de la puncheuse". L’ancienne garde des Sceaux est réputée pour son franc-parler, elle qui disait en 2021, "En Marche, c’est un parti de quoi ? C’est des traîtres de gauche et des traîtres de droite." Elle vient donc de franchir le Rubicon, ce que ne manque pas de souligner Libération. Cette annonce est un coup de poignard pour Éric Ciotti, relate le quotidien, car Rachida Dati restait une actrice importante de sa famille politique. Le président les Républicains a annoncé sa volonté d’exclure Rachida Dati du parti.

Alors pourquoi Rachida Dati a-t-elle accepté le poste, elle qui ne cesse de répéter son attachement à la ville de Paris ? Car elle a obtenu la garantie d’Emmanuel Macron qu’aux prochaines élections municipales, elle n’aurait pas de candidat En Marche contre elle, ce que relate Le Monde dans ses colonnes.

Pour le reste pas de gros changements au gouvernement, c’est ce qui a inspiré le dessinateur Ranson dans Le Parisien. On voit Gabriel Attal et Élisabeth Borne assis à des tables d’écoliers. L’ancienne Première ministre dit à son successeur : "Change un ou deux trucs, Gabriel, sinon ça va se voir que tu copies". Gabriel Attal a effectivement changé autre chose, avec un absent notoire du gouvernement, Olivier Véran. Mais ce n’est pas un oubli, croit savoir Le Figaro. Exfiltré, Véran pourrait être tête de liste pour les élections européennes de juin prochain. Lui, qui, en 2016, disait avoir rejoint Emmanuel Macron car il était séduit par son engagement pro-européen. En attendant une éventuelle nomination, le député de l’Isère devrait retrouver les bancs de l’Assemblée nationale.

Autre sujet à la une, les frappes américaines et britanniques contre les rebelles Houthis au Yémen. Des frappes qui interviennent après des mois d’attaques en Mer rouge contre des navires marchands, rappelle en une le journal israélien Haaretz. Ces missiles ont ciblé des sites militaires dans plusieurs villes contrôlées par les Houthis, comme la capitale Saana ou la ville côtière d’Hodeida. Reste à savoir ce que feront les Houthis, dont le chef rebelle avait menacé jeudi de riposter à toute attaque.

La presse américaine et britannique relaie aussi la réaction des deux dirigeants. Joe Biden salue un succès et précise qu’il n’hésiterait pas à ordonner d’autres mesures si nécessaire. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak évoque de son côté des frappes nécessaires et proportionnées. Les États-Unis ont formé une coalition appelée "opération gardiens de la prospérité" avec 12 autres pays. De son côté le Jerusalem Post nuance l’information et précise qu’il faudra attendre un peu avant de savoir si ces frappes ont été un succès.

Aux États-Unis, le procès pour fraude contre Donald Trump touche à sa fin, comme le relate le Washington Post. Il est accusé d’avoir gonflé de manière colossale la valeur de ses propriétés pour obtenir d’importants prêts. Le milliardaire s’est exprimé à l’issue de procès, ne ratant pas l’occasion d’en faire une tribune politique, alors qu’il est candidat à l’investiture républicaine. "Mes affaires judiciaires ont toutes été montées par Joe Biden, l’escroc Joe Biden", a-t-il indiqué. L’État de New York lui réclame ainsi 370 millions de dollars de dédommagement. La décision est attendue d’ici la fin du mois.

On termine avec le concours international de la pelouse la plus moche. Le concours suédois a couronné cette année une Australienne, relate le site australien Better Homes and Gardens. Kathleen Murray pose fièrement sur sa pelouse qui sert tout de même d’abris à plusieurs espèces locales comme des oiseaux ou encore les bandicoots qui sont de petits marsupiaux. "Au début, je pensais que c’était des nuisibles, explique-t-elle, mais je me suis fait une raison et cela me permet de ne pas tondre la pelouse", dit-elle avec ironie. L’état de sa pelouse cache toutefois une triste réalité, la manque d’eau dans cette région de Tasmanie.

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