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Démission d'Elisabeth Borne : "Borne out"

Démission d'Elisabeth Borne, moins de deux ans après son arrivée à Matignon
Démission d'Elisabeth Borne, moins de deux ans après son arrivée à Matignon © France 24

A la Une de la presse, ce mardi 9 janvier, la démission d’Elisabeth Borne, moins de deux ans après son arrivée à Matignon. Le rassemblement, dimanche soir, à Rome, des centaines de militants néofascistes. Les cérémonies, hier, au Brésil, commémorant l’assaut contre les lieux de pouvoir, un an auparavant, à Brasilia. Et la mort du géant allemand du football, le "Kaiser" Franz Beckenbauer.

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A la Une de la presse, la démission d’Elisabeth Borne, moins de deux ans après son arrivée à Matignon.

Après plusieurs jours de suspense, cette fois, ça y est, "Borne out". Libération note que la cheffe du gouvernement, vilipendée par l’opposition pour ses 23 recours au 49.3 "aura joué le jeu jusqu’au bout", "quitte à avaler pas mal de couleuvres", voire à renier "son CV de femme venue de la gauche", avec la réforme des retraites et la loi immigration, avant de finir en "fusible" pour le président de la République. Emmanuel Macron, que La Croix voit de plus en plus seul dans son "face-à-face avec la Nation", avec "un Parlement qui ne joue plus son rôle de législateur, ni de contrôle", ce qui risque de le mettre "en première ligne pour les prochaines élections européennes qui s’annoncent pourtant à haute tension politique".

En limogeant Elisabeth Borne, le chef de l’Etat veut ouvrir "un nouveau chapitre", mais Le Parisien/Aujourd’hui en France rappelle que "l’effet nouvelle tête" "n’est jamais qu’éphémère", et que "même avec une entente personnelle retrouvée" entre le président et son futur co-pilote, "la majorité reste(ra) relative à l’Assemblée". "Changer un visage au sommet ne change rien du panorama général" : pour Le Figaro, "ces derniers jours abracadabrantesques ont donné l’impression d’un bateau sans quille", et le journal se demande si "une nomination audacieuse tracera enfin le cap".

Pour le moment, Gabriel Attal, l’actuel ministre de l’Education, est donné grand favori pour succéder à Elisabeth Borne. D’après La Dépêche du Midi, cette éventuelle désignation, qui pourrait intervenir dès ce mardi matin, ferait de Gabriel Attal, 34 ans, le plus jeune Premier ministre de la Vème République. Cette hypothèse est évoquée, aussi, par Le Parisien/Aujourd’hui en France, qui explique qu’à cinq mois des Européennes, le profil "plus politique" de Gabriel Attal pourrait s’avérer "utile" pour le chef de l’État, notamment parce que Gabriel Attal a "déjà pris le temps de ferrailler avec des opposants lors de débats télévisés", en particulier face à Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, qui est âgé, lui, de 28 ans.

En Italie, des centaines de militants néofascistes se sont rassemblés, dimanche soir, dans la périphérie de Rome. Réunis devant l'ancien siège du Mouvement social italien, le parti néofasciste créé après la mort de Benito Mussolini, ces militants ont dit vouloir "rendre hommage" à trois de leurs camarades tués lors des années de plomb. Un rassemblement qui choque Domani, scandalisé également par l’absence de condamnation de la part de la présidente du conseil Giorgia Meloni, elle-même issue du parti d’extrême-droite Fratelli d’Italia. "Imagine-t-on qu’une chose pareille puisse se produire à Berlin?", interpelle La Repubblica, qui se demande pourquoi personne n’est intervenu pour mettre fin à ce rassemblement, alors qu’un homme a été interpellé, le mois dernier, pour avoir crié "Vive l’Italie antifasciste", lors d’une représentation à la Scala de Milan. "Une République démocratique née de l'antifascisme qui autorise une célébration néo-fasciste effrontée et violente est une République malade", cingle le journal.

Au Brésil, une cérémonie officielle commémorait, hier, l’assaut, un an auparavant, du siège des Trois pouvoirs à Brasilia, où des partisans de l’ex-président Bolsonaro avaient saccagé les lieux, après l’investiture de Lula. Baptisée "Démocratie inébranlable", cette cérémonie s’est déroulée dans le Salon noir du Congrès, une grande salle de réception du qui avait été vandalisée par les émeutiers - une démonstration d’unité, à la Une de la Folha de Sao Paulo, présidée par Lula, entouré des membres du gouvernement, de parlementaires, des magistrats de la Cour suprême et de plusieurs chefs militaires. Dans une tribune publiée par The Washington Post, le président brésilien salue la façon dont ses compatriotes ont su "déjouer la tentative de coup d’Etat" des pro-Bolsonaro, qui ont fait preuve, selon lui, d’un "mépris pour la démocratie semblable à celui des émeutiers du Capitole américain, le 6 janvier 2021". "La démocratie brésilienne a prévalu, et en est ressorte plus forte", soutient Lula.

Un mot, pour terminer, de la disparition, hier, d’un géant du football, l’Allemand Franz Beckenbauer. Le quadruple champion d’Allemagne avec le Bayern Munich, double Ballon d’or et vainqueur de la Coupe du monde, à la fois comme joueur puis comme sélectionneur, a droit aux hommages de la presse outre-Rhin. "Beim Fussballgott", "Par la volonté du Dieu du foot", salue Der Tagesspiegel, le quotidien de Berlin, qui remercie le défenseur central pour "le conte de fées" qu’il a offert à l’Allemagne. "Danke für der Fussball", remercie aussi le Hamburger Morgenpost, en disant "Adieu" au "Kaiser Franz", à "l’empereur" Franz Beckenbauer. En France, L’Equipe salue "un libéro de génie, qui a régné à une position impériale, conformément à son surnom: à cheval entre la défense et l'attaque". Un joueur qui "s’est fait une place parmi les plus grands footballeurs de l'histoire, entre Johan Cruyff, Diego Maradona et Pelé".

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