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Réchauffement climatique : "la menace du retour d'El Niño"

Dans la presse
Dans la presse © France 24

Le climat est à la une de nombreux quotidiens de la presse française ce jeudi 4 mai. Inquiétude autour d'El Niño dans le journal Le Monde, interview de la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte dans Libération, ou encore les allergies respiratoires qui vont concerner la moitié de l'humanité à l'horizon 2050, à cause du réchauffement climatique.

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"Le climat sous la menace du retour d'El Niño"

Le climat fait la une de plusieurs quotidiens de la presse française ce jeudi, à commencer par Le Monde, avec ce titre : "le climat sous la menace du retour d'El Niño". 

Ce phénomène naturel dans les eaux du Pacifique se caractérise par une alternance du réchauffement et du refroidissement de l'océan tous les deux à sept ans. La période froide est appelée "El Niña", tandis que la période chaude est "El Niño". Ce réchauffement des eaux a des conséquences sur les trois quarts de la planète : soit il provoque des sécheresses – donc des incendies, soit des pluies anormales – donc des inondations.

Le problème réside dans la conjonction d'El Niño et du réchauffement climatique d'origine humaine qui a déjà fait battre des records de hausse de températures à la planète. L'année la plus chaude jamais enregistrée a eu lieu en 2016, pendant un épisode d'El Niño. Selon les scientifiques, 2023 ou 2024, années estimées du retour d'El Niño, pourraient devenir les années les plus chaudes de l'histoire. 

Car les eaux des océans sont déjà trop chaudes, avant même l'arrivée du phénomène. Selon les données de l'observatoire américain NOAA, début avril, la température moyenne à la surface des océans, à l'exception des eaux polaires, a atteint 21,1°C. C'est déjà plus que le précédent record de 21°C, qui datait de mars 2016.

>> À lire aussi : Climat : 2023, année d’un El Niño ou d'un Super El Niño ?

... et le monde regarde-t-il toujours ailleurs ?

En une de Libération, le regard inquiet de la co-présidente du Giec Valérie Masson-Delmotte qui déplore le "décalage entre les engagements et les actes".

"À quelques semaines de son départ" écrit le journal, "la climatologue dresse un constat sévère du manque d'ambition des politiques publiques". Ce manque d'ambition, c'est ce qu'elle appelle "l'effet de verrouillage" : des "mesures fragmentées qui maintiennent le fonctionnement économique actuel, sans s'attaquer aux transformations de fond."

Valérie Masson-Delmotte rappelle un fait : "Il a fallu une guerre, en Ukraine, pour qu'une réflexion sur la sobriété énergétique soit entreprise, pourtant, nous en parlions déjà dans nos rapports !" 

Dans cet interview au long cours, la climatologue évoque aussi les "angles morts" de la questions du climat, notamment la question du genre. Elle rappelle que les femmes sont "les plus touchées par le changement climatique", ne serait-ce que parce que "dans beaucoup de pays du monde, les femmes et les filles n'apprennent pas à nager", et seront donc les premières victimes des inondations. 

>> À lire aussi : Un réchauffement de + 1,5 °C en 2030, et après ? Pourquoi "chaque dixième de degré compte"

"Demain, tous allergiques" 

À la une de La Croix, "demain, tous allergiques". Il s'agit d'une autre conséquence du réchauffement climatique : les réactions allergiques vont être plus fréquentes, plus violentes, et concerner plus de monde.

Le réchauffement climatique va aggraver cette "épidémie silencieuse" comme l'appelle le journal, parce qu'il provoque un allongement des saisons douces, propices à la dispersion des pollens dans l'air, mais aussi des floraison précoces. 

SelonLa Croix, la moitié de la population sera sujette à des allergies respiratoires d'ici à 2050. Pour rappel les allergies respiratoires touchaient 3 % de la population mondiale en 1970 , contre 25 % à 30 % aujourd'hui. 

"La fin d'une ère"

À défaut de réchauffer les cœurs des Parisiens ces temps-ci, il échauffe les esprits : Lionel Messi. "Messi, quel gâchis " à la une du Parisien / Aujourd'hui en France. "La fin d'une ère" pour L'Équipe, "triste divorce entre Messi et le PSG" pour le quotidien catalanLa Vanguardia.

Il s'agit bien sur de la rupture, hier, entre le champion du monde et le PSG, après que Messi a faussé compagnie à l'équipe sans autorisation du club pour un voyage d'affaires en Arabie saoudite. Le contrat de la légende du football ne sera pas prolongé, et Messi partira libre dans quelques semaines.

Le Parisien ne cache pas sa colère, dès sa page 2 : "voilà donc Leo Messi, en maintenant sa virée promotionnelle en Arabie saoudite un jour de convocation au camp des loges, pris en flagrant délit : à Paris, il aura préféré l'argent au foot, et c'est pour ça qu'il était venu." D'ailleurs, à l'arrivée du joueur, rappelle le quotidien, "Kylian Mbappé essaie bien de favoriser son intégration sportive, rien n'y fait. Le sud-américain s'ennuie à Paris, l'équipe et la ville, sa femme et ses enfants ne s'y plaisent pas au début. Tout lui semble étranger, et la greffe ne prend pas".  

L'Équipe aussi expose une amertume certaine dès son éditorial, titré "liaison inachevée". Le journaliste Vincent Duluc écrit "les histoires d'amour finissent mal, en général, les histoires sans amour aussi", et poursuit, en écho au Parisien : "au bout de deux saisons pareillement achevées dans l'incompréhension et la déception, Messi aura trouvé une large partie de ce qu'il était venu chercher : un contrat gigantesque après le FC Barcelone, et un cadre qui lui permette de bien préparer la Coupe du Monde, son dernier rêve" – avec le résultat que l'on sait. Le quotidien des sports tente d'y voir quand même du positif : "le départ de Messi va donner plus de moyens financiers et de liberté à la direction pour constituer son futur effectif". 

"Un café avec une cuillère de sel s'il vous plaît"

On termine sur un conseil cuisine :  une pincée de sel dans son café pour en adoucir le goût serait la meilleure des idées ! Interrogée sur le sujet par le HuffPost britannique, l’experte en café Kate Johnston déclare : "Si votre café est particulièrement amer, le sel est une meilleure option que le sucre ou les édulcorants. Il fera ressortir les notes douces de votre café, et équilibrera les saveurs." Pourtant ce matin à France 24, on a trouvé personne qui accepte de faire le test...

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