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LE FIL DU 3 MAI 2023

L'Ukraine dément avoir mené une attaque de drones visant le Kremlin

La Russie a affirmé mercredi avoir déjoué une attaque de drones sur le Kremlin visant Vladimir Poutine. Kiev dément toute implication tandis que Washington dit prendre avec "beaucoup de précaution" les informations en provenance de Moscou. En Ukraine, dans la région de Kherson, des frappes russes ont fait au moins 21 morts. De son côté, Volodymyr Zelensky, en visite surprise en Finlande, a prédit une année "décisive pour l'Ukraine et l'Europe". Voici le fil du 3 mai 2023.

Capture d'écran de la vidéo diffusée par les médias russe montrant une attaque de drone présumée contre le Kremlin à Moscou, le 3 mai 2023.
Capture d'écran de la vidéo diffusée par les médias russe montrant une attaque de drone présumée contre le Kremlin à Moscou, le 3 mai 2023. © Ostorozhno Novosti, Reuters
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Cette page n'est plus actualisée. Pour retrouver les informations de la journée du 4 mai, cliquez ici.

  • 1 h 06 : visite surprise du président ukrainien aux Pays-Bas

Volodymyr Zelensky est arrivé mercredi soir aux Pays-Bas pour une visite surprise, selon l'agence de presse néerlandaise ANP.

Le président ukrainien, qui effectue sa première visite aux Pays-Bas, a atterri à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol après avoir participé à un sommet des pays nordiques à Helsinki, selon l'ANP. L'agence a publié plusieurs photos, notamment celle d'un aéronef, affirmant qu'il s'agit de l'avion du gouvernement néerlandais transportant probablement le président ukrainien.

Selon l'ANP, Volodymyr Zelensky doit visiter jeudi la Cour pénale internationale (CPI), qui siège à La Haye et a émis en mars un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine. Le président ukrainien devrait prononcer un discours intitulé "Pas de paix sans justice pour l'Ukraine", selon la radiodiffusion publique NOS.

Une rencontre avec des députés néerlandais est prévue ainsi qu'un entretien avec le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, a rapporté l'ANP, citant des sources anonymes.

  • 20 h 54 : la Russie ouvre une enquête pour terrorisme après l'attaque présumée de drones contre le Kremlin

La Russie a annoncé l'ouverture d'une enquête pour terrorisme après que le pays a expliqué avoir abattu deux drones qui auraient visé la résidence du président russe Vladimir Poutine, et accusé l'Ukraine de tentative d'assassinat "terroriste".

"Le Comité d'enquête de Russie a ouvert une enquête criminelle pour terrorisme en lien avec une tentative de frappe contre la résidence du président de Russie au Kremlin", a indiqué dans un communiqué ce Comité, en charge des enquêtes sur les crimes les plus importants.

  • 20 h 27 :  le bilan des frappes russes sur la région de Kherson passe à 21 morts et 48 blessés

Les frappes russes sur la région de Kherson mercredi ont fait au moins 21 morts et 48 blessés, a indiqué dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"À l'heure actuelle, 21 personnes ont été tuées et 48 blessées !", a-t-il écrit sur la messagerie Telegram. Il a précisé que les frappes avaient touché "une gare, un magasin d'outillage, un supermarché et une station-service".

  • 20 h 10 : Washington envoie des munitions supplémentaires pour l'artillerie ukrainienne

La Maison Blanche a annoncé un nouvel envoi d'aide militaire à l'Ukraine, principalement des munitions pour l'artillerie.

L'armée ukrainienne recevra en particulier des roquettes pour les Himars, des systèmes mobiles sophistiqués fournis par les États-Unis, a précisé Karine Jean-Pierre, la porte-parole de l'exécutif américain.

Elle a précisé qu'il s'agissait de la 37e tranche d'aide décidée ainsi par le président Joe Biden.

Cette annonce "fait suite à un travail poussé du gouvernement américain pour répondre aux demandes de l'Ukraine avant la contre-offensive qu'elle envisage", a indiqué la porte-parole.

  • 19 h 23 : le bilan des frappes russes sur la région de Kherson grimpe à 18 morts et 46 blessés

L'Ukraine a indiqué en fin de journée que les frappes russes sur la région de Kherson, dans le sud du pays, avait fait au moins 18 morts et 46 blessés, et que les attaques duraient encore.

"À l'heure actuelle, nous avons connaissance de 18 morts et 46 blessés", a indiqué sur la messagerie Telegram le chef de l'administration présidentielle, Andriy Yermak. "Les attaques russes contre Kherson continuent", a-t-il ajouté.

  • 18 h 30 : l'ex-président russe Dmitri Medvedev appelle à "éliminer" Volodymyr Zelensky

L'ex-président russe Dmitri Medvedev a appelé à "éliminer" le président ukrainien Volodymyr Zelensky en représailles à une attaque présumée de drones contre le Kremlin, imputée par Moscou à Kiev, qui de son côté nie toute implication.

"Après l'attentat terroriste d'aujourd'hui, il ne reste pas d'alternative à part l'élimination physique de Zelensky et de sa clique", a écrit sur Telegram Dmitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe et coutumier des déclarations au vitriol.

  • 18 h 03 : Volodymyr Zelensky dément toute attaque ukrainienne visant son homologue russe Vladimir Poutine

Le président Volodymyr Zelensky a démenti toute attaque ukrainienne visant son homologue russe Vladimir Poutine, après que Moscou a affirmé avoir abattu deux drones lancés contre l'enceinte du Kremlin à Moscou.

"Nous n'avons pas attaqué Poutine. Nous le laissons au tribunal. Nous combattons sur notre territoire, nous défendons nos villages et nos villes", a affirmé le chef d'État ukrainien lors d'une conférence de presse à Helsinki avec des dirigeants de pays d'Europe du nord.

  • 17 h : Washington dit prendre avec "beaucoup de précaution" les informations du Kremlin sur une attaque de drones ukrainiens

Les États-Unis ont dit prendre avec "beaucoup de précaution" les déclarations de la Russie qui a affirmé avoir abattu deux drones ukrainiens qui visaient le Kremlin à Moscou.

"J'ai vu les informations. Je ne peux pas les valider, on ne sait pas", a affirmé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. Mais, a-t-il ajouté, "je prendrais tout ce qui sort du Kremlin avec beaucoup de précaution".

  • 16 h 52 : 16 morts dans des frappes russes "massives" dans la région de Kherson

Des frappes russes "massives" dans la région ukrainienne de Kherson, dans le sud, ont fait au moins 16 morts dont 12 dans la principale ville du même nom, selon le parquet régional, alors que les autorités ont annoncé un couvre-feu à partir de vendredi soir.

"Attaque massive des occupants contre des civils dans la région de Kherson : le bilan est passé à 16 personnes", a indiqué le parquet sur Telegram, précisant qu'"environ 22" autres personnes étaient elles "blessées à des degrés divers".

Selon le chef de l'administration militaire locale, Oleksandre Prokoudine, "Kherson est toujours sous le feu de l'artillerie russe", a-t-il écrit sur Telegram.

La ville, occupée pendant plusieurs mois en 2022 par les troupes de Moscou, avait été libérée en novembre dernier à l'issue d'une contre-offensive réussie de Kiev dans la région.

Depuis, Kherson subit des bombardements réguliers, l'armée russe ne se situant que de l'autre côté du fleuve Dniepr, qui fait office de ligne de front naturelle.

  • 16 h 20 : un haut responsable russe appelle à "détruire" le gouvernement ukrainien après une attaque de drones présumée

Le président de la chambre basse du Parlement russe a appelé à "détruire" le gouvernement ukrainien de Volodymyr Zelensky, après que Moscou eut affirmé avoir déjoué une attaque de drones contre le Kremlin imputée à Kiev, qui dément de son côté toute implication.

"Il ne peut y avoir de négociations avec le régime Zelensky. Nous allons demander l'utilisation d'armes capables de stopper et de détruire le régime terroriste de Kiev", a lancé sur Telegram le président de la Douma, Viatcheslav Volodine.

  • 16 h 15 : à Kiev, une entreprise fabrique des buggies à la “Mad Max” pour soutenir l’armée ukrainienne

À Kiev, une entreprise fabrique des buggies et autres véhicules blindés pour soutenir l'effort de guerre ukrainien. Ces engins tout terrain sont destinés au transport de troupes mais aussi à l'évacuation des blessés sur la ligne de front. 

À Kiev, la construction de buggies à la “Mad Max” pour soutenir l’armée
À Kiev, la construction de buggies à la “Mad Max” pour soutenir l’armée © AFP

 

  • 15 h 47 : l'année sera "décisive pour l'Ukraine et l'Europe", affirme Zelensky en Finlande 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu en visite surprise en Finlande, où il a souligné que cette année serait "décisive pour l'Ukraine et l'Europe" face à la Russie, promettant de nouvelles offensives.

"Je crois que cette année sera décisive pour nous, pour l'Europe, pour l'Ukraine, décisive pour la victoire" sur la Russie, a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse avec son homologue finlandais Sauli Niinisto, en marge d'une réunion des pays nordiques. 

Il a félicité la Finlande, pays frontalier de la Russie dont l'agression russe contre l'Ukraine a provoqué l'adhésion en avril à l'Otan après des décennies de neutralité. L'Ukraine, qui a fait acte de candidature à l'Otan, "a besoin du même niveau de garanties de sécurité", a-t-il souligné. 

Sauli Niinisto a souligné qu'il était "très important" que "tous les pays de l'Otan puissent s'exprimer d'une même voix sur ce sujet" lors du sommet de l'alliance prévu à Vilnius en juillet.

Volodymyr Zelensky est également revenu sur le sujet de l'éventuelle fourniture à l'Ukraine d'avions de combat américains F-18 en service en Finlande, promettant de prochaines offensives contre la Russie : "Nous allons mener des actions offensives, et ensuite nous obtiendrons des avions".

  • 14 h 58 : l'Ukraine "n'a rien à voir" avec l'attaque aux drones sur le Kremlin

L'Ukraine "n'a rien à voir" avec l'attaque aux drones sur le Kremlin, imputée par Moscou à Kiev, s'est défendue la présidence ukrainienne.

"Bien sûr, l'Ukraine n'a rien à voir avec les attaques de drones contre le Kremlin", a déclaré Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de Volodymyr Zelensky, dans un message transmis à des journalistes.

"De tels propos mis en scène par la Russie doivent uniquement être considérés comme une tentative de préparer un contexte" pouvant servir de prétexte "dans l'optique d'une attaque terroriste d'ampleur en Ukraine", a encore dit Mykhaïlo Podoliak.

Pour lui, une telle attaque, si elle était effectuée par Kiev - ce qui constituerait une première depuis le début de l'invasion russe en février 2022 -, "ne résoudrait aucun problème militaire", quand Moscou contrôle toujours près de 20 % du territoire ukrainien.

"Au contraire, cela inciterait la Russie à des actions encore plus radicales contre notre population civile", a-t-il fait valoir mercredi.

Selon ce conseiller de Volydymyr Zelensky, Moscou "a extrêmement peur du début des offensives de l'Ukraine le long de la ligne de front et essaie de quelque manière que ce soit de prendre l'initiative, de détourner l'attention".

Le grand défilé militaire du 9 mai célébrant la victoire sur l'Allemagne nazie en 1945 est maintenu à Moscou malgré l'attaque aux drones sur le Kremlin que la Russie impute à l'Ukraine, a indiqué la présidence russe.

"Le défilé aura lieu. Il n'y a aucun changement dans le programme", a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.

  • 14 h 02 : la mairie de Moscou interdit les vols de drones après une attaque présumée contre le Kremlin

La mairie de Moscou a annoncé interdire les vols de drones au-dessus de la capitale russe, sauf autorisation du gouvernement, au moment où le Kremlin a affirmé avoir abattu deux drones ukrainiens visant le président Vladimir Poutine.

Dans un communiqué, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a indiqué que les vols de drones seraient interdits sauf en cas d'obtention d'une autorisation spéciale des "autorités gouvernementales". Selon Sergueï Sobianine, cette interdiction vise à éviter les vols de drones non-autorisés qui peuvent "entraver le travail des forces de l'ordre".

  • 13 h 46 : la Russie affirme avoir déjoué une attaque de drones visant Vladimir Poutine

La Russie a affirmé avoir abattu deux drones ukrainiens qui tentaient d'attaquer le Kremlin, dénonçant une tentative d'assassinat de Vladimir Poutine à quelques jours des célébrations militaires à Moscou.

Dans la nuit de mardi à mercredi, "deux drones qui visaient le Kremlin" ont été "mis hors service grâce à l'utilisation de systèmes radar", selon la présidence russe. "Nous voyons ces actions comme une tentative d'acte terroriste et un attentat contre la vie du président" Vladimir Poutine, a ajouté le Kremlin, en précisant que ce dernier n'avait pas été blessé.

© France 24

 

  • 13 h 30 : l'UE annonce un plan de financement pour fournir des munitions à l'Ukraine

La Commission européenne a présenté un instrument financier doté de 500 millions d'euros pour renforcer la capacité de production de munitions de l'Union européenne à un million d'obus par an afin de reconstituer ses arsenaux et aider l'Ukraine.

"Il s'agit de soutenir directement des projets industriels permettant d'assurer la montée en cadence de la base industrielle européenne", a expliqué le commissaire à l'Industrie Thierry Breton, précisant qu'il espérait l'adoption de ce plan par les États membres d'ici fin juin.

"Je suis confiant que d'ici à 12 mois, nous pourrons monter notre capacité de production à 1 million de munitions par an en Europe", a-t-il assuré.

  • 11 h 38 : visite surprise du président ukrainien en Finlande pour un sommet

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, effectue une visite surprise en Finlande pour participer à une réunion des Premiers ministres nordiques, a annoncé la présidence finlandaise.

En marge du sommet, Volodymyr Zelensky rencontrera son homologue finlandais, Sauli Niinistö, dont le pays a récemment adhéré à l'Otan, afin d'évoquer "la lutte pour la défense de l'Ukraine" et aura aussi des entretiens bilatéraux avec les Premiers ministres de Suède, Ulf Kristersson, de Norvège, Jonas Gahr Store, du Danemark Mette Frederiksen, et d'Islande, Katrin Jakobsdottir.

  • 10 h 45 : les autorités ukrainiennes annoncent un couvre-feu de 58 heures à Kherson, dès vendredi 

 Les autorités locales ukrainiennes ont annoncé un couvre-feu à Kherson, près de la ligne de front dans le sud, à partir de vendredi soir, et ce pendant 58 heures, au moment où Kiev dit achever ses préparatifs pour une offensive d'ampleur.

"À partir de 20 H (17 H GMT) le 5 mai, un couvre-feu sera mis en place à Kherson, et il durera jusqu'à 6 H (03 H GMT) le 8 mai", a déclaré sur Telegram le chef de l'administration militaire locale, Oleksandre Prokoudine. "Pendant ces 58 heures, il sera interdit de se déplacer et de se trouver dans les rues de la ville. (Kherson) sera également fermée à l'entrée et à la sortie", a-t-il ajouté.

  • 9 h 50 : la Russie annonce avoir démantelé un réseau ukrainien "terroriste" en Crimée

Les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé avoir démantelé un réseau ukrainien "terroriste" en Crimée annexée, sur fond de multiplication d'attaques et d'actes de "sabotages" quelques jours avant les importantes célébrations militaires du 9 mai en Russie.

"Le FSB (...) a déjoué les activités du réseau de renseignement de la Direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, qui prévoyait de commettre une série d'actes importants de sabotage et de terrorisme en Crimée", a-t-il indiqué dans un communiqué.

Sept individus ont été arrêtés, selon le FSB, et des "engins explosifs" et des détonateurs ont été retrouvés lors des perquisitions. Selon le FSB, les éléments constitutifs de la bombe sont entrés sur le sol russe depuis la Bulgarie.

Toujours selon les services de sécurité russes, ce réseau ukrainien visait notamment à commettre "des meurtres sur des hauts fonctionnaires" russes installés par Moscou dans la péninsule annexée de Crimée.

Le gouverneur installé par Moscou en Crimée, Sergueï Aksionov, a indiqué sur Telegram que ce réseau souhaitait viser "la direction (politique) de Crimée et des infrastructures".

"Il ne fait aucun doute que les personnes qui ont commandé ces crimes se trouvent à Kiev", a-t-il dénoncé. Le FSB a précisé que le groupe arrêté était responsable d'un sabotage sur des lignes de chemin de fer en février dernier.

  • 9 h 14 : la déportation d'enfants ukrainiens par la Russie s'apparente à un "génocide"

Les autorités de Kiev estiment que plus de 16 000 enfants ukrainiens ont été "enlevés" et emmenés en Russie depuis le début de l'invasion de l'Ukraine. Nombre d'entre eux auraient été placés dans des foyers d'accueil. Moscou nie ces allégations, affirmant avoir "sauvé" des enfants ukrainiens en les éloignant des combats. France 24 s'est entretenu avec la productrice Fabienne Servan-Schreiber et l'avocat Gabriel Sebbah, mobilisés sur cette cause.

Les invités du jour
Les invités du jour © France 24

 

  • 6 h 01 : l'Ukraine affirme avoir détruit des drones russes, lors d'une attaque sur Kiev

La Russie a lancé dans la nuit de mardi à mercredi une série d'attaques de drones contre Kiev, la troisième en six jours, ont annoncé les autorités de la capitale ukrainienne, indiquant que tous les engins avaient été abattus par les défenses aériennes ukrainiennes.

Aucune victime ni aucun dégât n'a été signalé. Les sirènes d'alerte ont retenti pendant plusieurs heures dans Kiev et sa région, ainsi que dans une grande partie de l'est de l'Ukraine.

"Toutes les cibles ennemies ont été identifiées et abattues dans l'espace aérien autour de la capitale", a indiqué l'administration militaire de Kiev sur Telegram. Des drones de fabrication iranienne ont été utilisés lors des attaques, a-t-elle ajouté, sans préciser combien d'engins avaient été abattus.

  • 5 h 41 : un dépôt de carburant en flammes près de la Crimée, en Russie

Un dépôt de carburant a pris feu dans la nuit de mardi à mercredi dans le village russe de Volna, proche de la Crimée, a annoncé sur Telegram le gouverneur du kraï de Krasnodar, Véniamine Kondratiev.

"Une citerne avec des produits pétroliers a pris feu dans le village de Volna dans le district de Temryuksky. L'incendie s'est vu attribuer le plus haut degré de gravité", a écrit Véniamine Kondratiev, sans mentionner la cause du sinistre. "Selon des informations préliminaires, il n'y a ni mort ni blessés" et il n'existe "aucune menace contre les résidents" du village, a-t-il ajouté. "Tout ce qui est possible est fait pour que le feu ne s'étende pas davantage".

Des images publiées sur Telegram par le blogueur pro-russe Kirill Fedorov, et présentées comme ayant été prises à Volna, montrent des flammes et une épaisse colonne de fumée s'élevant au-dessus d'une grande citerne dans la nuit.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré, dans un entretien publié mardi par le Washington Post, avoir appris dans la presse, et non de Washington, l'existence d'une fuite de documents confidentiels américains concernant la guerre de son pays contre la Russie.

"Je n'ai pas reçu d'information de la Maison Blanche ou du Pentagone au préalable", affirme-t-il au quotidien américain. "Nous n'avions pas cette information, je ne l'avais pas", déplore le président ukrainien.

Des documents américains classifiés, publiés dans la presse début avril à la suite de fuites en ligne, détaillent les vues de Washington sur la guerre en Ukraine et indiquent notamment l'état préoccupant, à la fin février, des défenses aériennes ukrainiennes. Le jeune militaire américain arrêté pour avoir diffusé ces informations a été inculpé le 14 avril.

"Pour nous, tout ce qui informe notre ennemi en avance constitue, d'une manière ou d'une autre, un désavantage", lance également Volodymyr Zelensky au Washington Post. Cet épisode "n'est pas bénéfique pour la réputation de la Maison Blanche, et je pense qu'il n'est pas bénéfique pour la réputation des États-Unis", déclare-t-il encore au quotidien, comparant les fuites à "une série télévisée".

Une émissaire américaine de haut rang a appelé, mardi, au Brésil, à soutenir l'Ukraine face au "tyran" russe, réitérant la déception des États-Unis après les remarques du président brésilien qui a en partie blâmé l'Occident pour la guerre.

Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice américaine auprès des Nations unies, a rencontré le ministre brésilien des Affaires étrangères et l'épouse du président Luiz Inacio Lula da Silva, mais pas le président de gauche lui-même.

S'adressant à des étudiants en relations internationales de l'université de Brasilia, elle a estimé que la lutte de l'Ukraine consistait à défendre la démocratie. "Ils se battent contre un tyran qui pensait qu'il était acceptable d'envahir un pays, de prendre son territoire, de tuer son peuple et de violer ses femmes", a-t-elle déclaré. "Quel sera le prochain pays ? Quel autre tyran pensera qu'il peut faire la même chose ?" "Nous ne pouvons pas laisser la Russie gagner en Ukraine, parce que l'Ukraine se bat pour les droits des peuples dans le monde entier", a-t-elle ajouté.

  • L'essentiel de la journée du 2 mai

Les forces ukrainiennes ont bombardé un village dans la région frontalière russe de Briansk, a déclaré le gouverneur régional, Alexander Bogomaz.

L'armée ukrainienne, elle, a annoncé un renforcement de ses lignes défensives à Bakhmout et sa volonté de tenir la ville de l'est du pays.

Avec AFP et Reuters

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