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"Loi immigration : comment Macron a fini par céder à Borne"

"loi immigration  : comment Macron a fini par céder à Borne "
"loi immigration : comment Macron a fini par céder à Borne " © lefigaro

À la une de la presse, ce vendredi 28 avril, de grands reportages en Europe ou en Inde, la victoire politique de la Première ministre sur la loi immigration et la visite du pape François en Hongrie.

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Dans sa double-page en ouverture du journal, Le Figaro présente un récit, celui d'une victoire politique pour la Première ministre Élisabeth Borne. Par les temps qui courent, on ne peut pas dire qu'elles soient fréquentes... Il est titré "Loi immigration : comment Macron a fini par céder à Borne", en reportant "à l'automne" l'adoption de ce projet de loi sur ce sujet Ô combien clivant. 

La Première ministre a réussi a convaincre le président qu'après la réforme des retraites - qui provoque toujours mouvements de grève et concerts de casseroles même après son adoption,"on ne va pas mettre dans l'atmosphère quelque chose qui serait difficile dans la période actuelle pour le corps social"(dixit un membre de son cabinet). 

Bref, Élisabeth Borne a convaincu Emmanuel Macron de ne pas en rajouter, de ne pas mettre de l'huile sur le feu, de lever le pied... Une victoire politique pour celle qui a dû mal à exister dans l'hyperprésidence macronienne, mais aussi contre celui à qui on prête beaucoup d'intentions à devenir Premier ministre, et donc la remplacer, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin

Le pape François se trouve en Hongrie ce vendredi, où il restera jusqu'à dimanche. La Croix se demande si ce voyage n'a pas pour but de faire cause commune... avec Viktor Orbán. C'est totalement contre-intuitif puisque les relations entre le Pape François et le Premier ministre hongrois étaient notoirement mauvaises. Pour rappel, lorsque le Pape était passé brièvement à Budapest en 2021, Viktor Orbán lui avait offert la copie d'une lettre envoyée en 1250 par le roi hongrois Béla IV, demandant au pape de l'époque de venir secourir la Hongrie chrétienne, face aux invasions tatares. Une lettre restée sans réponse du pape de l'époque, c'est dire l'ambiance... 

Mais, comme sur beaucoup d'autres sujets, la guerre en Ukraine a rebattu les cartes. Selon La Croix, "Viktor Orbán est le seul, avec le Vatican, à appeler à un cessez le feu immédiat entre l'Ukraine et la Russie, et à critiquer l'envoi d'armes occidentales à Kiev". Ce que Viktor Orbán confirme lui-même : "Nous sommes donc restés à deux en Europe dans le camp de la paix : la Hongrie, et le Vatican"

Et au Vatican justement, on constate que "Orban est l'un des seuls des seuls à avoir un contact avec Poutine , et en ce moment, toutes les solutions pour faire avancer la paix sont bonnes à prendre"Pour autant, le grand sujet de discorde entre les deux hommes n'a pas disparu, ce sont les migrants, et pour un diplomate européen cité dans le journal : "le Pape ne pourra pas aller en Hongrie sans renouveler sa position en faveur de l'accueil des migrants. Question de crédibilité".

Le sort de ces migrants, dans Libération ce vendredi, victimes de la guerre hybride menée par la Russie et ses alliés. La route ouverte par le dictateur biélorusse Alexander Loukachenko est toujours ouverte, au moins 40 migrants sont morts en tentant d'aller en Pologne, depuis l'été 2021,  et ce bilan pourrait s'avérer beaucoup plus lourd selon les ONG.  

Libération est parti en reportage sur cette frontière entre la Pologne et la Biélorussie, une frontière "oubliée, dans l'ombre de la guerre en Ukraine". Le décor : "une petite clairière", "un chemin isolé", "une mer d'arbres", "une forêt primaire" Le journal commence par l'histoire de Mahlet. Cette Éthiopienne de 28 ans a été découverte "inerte", "recroquevillée, comme enveloppée dans un profond sommeil", "un recueil de prières à ses côtés". La jeune femme est morte, par terre, à moins d'un kilomètre d'une route goudronnée, d'un village et d'une église. 

Libération raconte comment, encore une fois, les migrants sont les pions d'une guerre hybride, avec d'un côté des passeurs encouragés par les autorités biélorusses, qui n'hésitent pas à payer eux mêmes les passeurs, et de l'autre, une Pologne - on a tendance à l'oublier - qui refoule systématiquement les migrants, au mépris des règles élémentaires du droit d'asile. Car Mahlet est morte du côté polonais de la frontière, et ses compagnons expliquent que les gardes-frontières affirment l'avoir cherchée, mais "seulement quelques minutes, sans descendre de leur voiture".

Le New York Times lui, consacre sa Une, à l'Inde, avec la première ligue de cricket féminine. On le rappelle, le cricket est au sous-continent  indien ce que le football est à l'Europe, mais il a fallu attendre cette année - et même le mois dernier, pour que le pays voit naître une ligue professionnelle féminine de cricket, la "Women's Premier League".... et elle a connu un énorme succès.

Les cinq équipes de cette ligue féminine ont été vendues pour un montant total de 570 millions de dollars, soit une moyenne d'environ 110 millions de dollars par franchise, ce qui en fait la deuxième ligue sportive féminine la plus rentable au monde, après la WNBA, la Ligue américaine de basketball féminin. 

Le New York Times suit la vie des jeunes filles (on les voit en Une) qui, dans le village de Dharoki, dans la région du Pendjab, s'entraînent, et rêvent d'accéder à la célébrité. mais il s'agit aussi, pour beaucoup d'entre elles, d'une échappatoire à la vie de village ou d'une chance d'échapper à la pauvreté. Qui sait, dans dix ans, nous pourrions bien les voir dans la Women's Premier League.

Et enfin, dans le Huffington Post, le choc vécu par les premiers spectateurs du remake de la "Petite Sirène". Car le dessin animé, sorti en 1989, est une madeleine de Proust trans-générationelle, et l'apparence de Polochon, le gros poisson jaune rayé ami de la petite sirène, a provoqué la colère des internautes. Il faut dire que l'on est passé d'une grosse peluche à un Polochon gris plus "réaliste". Florilège des réactions : "Ah ouais carrément Polochon il prend cher, c'est devenu une dorade", "nan mais c'est quoi ce truc, c'est pas Polochon ça", "ils ont massacré Polochon", "rendez-nous le vrai Polochon, c'est scandaleux !" 

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