Retraites : les manifestants restent déterminés malgré une mobilisation en baisse

Alors que syndicats et partis politiques sont suspendus à la décision du Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision vendredi sur la réforme des retraites, la mobilisation s'est poursuivie dans la rue jeudi 13 avril. Des grèves ont perturbé à nouveau les secteurs des transports, de l'énergie ou de l'éducation.

• Plus d'1,5 million de manifestants ont défilé en France, dont 400 000 à Paris, selon la CGT. Le ministère de l'Intérieur en a comptabilisé 380 000 dans le pays, dont 42 000 dans la capitale, un chiffre en baisse par rapport à la journée du 6 avril. 

   

• Cette douzième journée d'action nationale en près de trois mois a donné des signes d'essoufflement même si la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a assuré que la détermination des syndicats, unanimement opposés au relèvement à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite, était "intacte".

   

• Des actions "coup de poing" ont été lancées dans la matinée avec le blocage d'axes routiers et ferroviaires dans plusieurs villes, d'un dépôt de camions poubelles à Aubervilliers et de l'incinérateur de déchets d'Ivry-sur-Seine, près de Paris.

   

• Des manifestants ont envahi à la mi-journée le siège de LVMH situé 22 avenue Montaigne, dans le VIIIe arrondissement de Paris, qui abrite également un magasin Louis Vuitton.

   

• Députés et sénateurs de gauche ont lancé une deuxième demande de référendum d'initiative partagée sur la réforme des retraites, un texte davantage "sécurisé" en termes juridiques que la demande sur laquelle le Conseil constitutionnel doit se prononcer vendredi.

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