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le fil du 31 mars

Boutcha doit devenir un "symbole de justice", affirme Volodymyr Zelensky

La ville martyre ukrainienne de Boutcha, symbole des atrocités attribuées à l'armée russe, doit devenir "un symbole de justice", a déclaré le président Volodymyr Zelensky, à l'occasion du premier anniversaire de la reprise de cette localité par les forces de Kiev. Sur le front diplomatique, le tournoi de tennis britannique Wimbledon a levé le bannissement des joueurs russes et biélorusses du prochain Grand Chelem en juillet. Voici le fil du 31 mars. 

Le président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy, et le Premier ministre slovène, Robert Golob, lors de la commémoration de l'anniversaire de la libération de Boutcha par les forces ukrainiennes, le 31 mars 2023.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy, et le Premier ministre slovène, Robert Golob, lors de la commémoration de l'anniversaire de la libération de Boutcha par les forces ukrainiennes, le 31 mars 2023. © Efrem Lukatsky, AP
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Cette page n'est plus actualisée. Cliquez ici pour retrouver notre couverture de la guerre en Ukraine.

  • 20 h 03 : nouveau plan d'aide du FMI de 15,6 milliards de dollars pour l'Ukraine

Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a validé le plan d'aide d'un montant de 15,6 milliards de dollars (soit un peu plus de 14 milliards d'euros) signé le 21 mars avec le gouvernement ukrainien, ouvrant la voie au déboursement d'une première tranche de 2,7 milliards de dollars.

Le plan, d'une durée de quatre ans, doit permettre de "soutenir la reprise économique graduelle tout en créant les conditions d'une croissance de long terme dans un contexte de reconstruction après le conflit et sur le chemin de l'adhésion à l'Union européenne" (UE), a rappelé le FMI dans un communiqué.

  • 19 h 40 : Boutcha doit devenir un "symbole de justice", affirme Zelensky

La ville martyre ukrainienne de Boutcha, symbole des atrocités attribuées à l'armée russe, doit devenir "un symbole de justice", a déclaré le président Volodymyr Zelensky, appelant à traduire en justice "chaque assassin russe".

"Nous devons tout faire pour faire de Boutcha un symbole de justice", a-t-il lancé au cours d'un sommet à Kiev à l'occasion du premier anniversaire de la reprise de cette localité par les forces de ukrainiennes. "Nous voulons que chaque meurtrier, chaque bourreau, chaque terroriste russe soit tenu pour responsable de chaque crime contre notre peuple", a-t-il ajouté.

  • 17 h 04 : Macron mettra en garde Pékin contre un soutien militaire à Moscou

Le président français, Emmanuel Macron, mettra en garde son homologue chinois, Xi Jinping, la semaine prochaine en Chine, contre les conséquences d'une éventuelle "décision funeste" de soutenir militairement la Russie contre l'Ukraine, a déclaré l'Élysée.

"Si la Chine prend cette décision funeste, il y a un effet stratégique majeur sur le conflit", a estimé un conseiller du chef de l'État français. Il a précisé que le président Macron voulait "trouver un espace" avec Pékin pour des "initiatives" afin de "soutenir la population civile" ukrainienne, mais aussi "identifier un chemin à moyen terme pour une issue au conflit".

  • 16 h 23 : une des étapes françaises de la Coupe du monde d'escrime annulée après la réintégration des Russes

La Fédération française d'escrime a décidé de renoncer à organiser l'étape de la Coupe du monde d'épée qui était prévue à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) du 19 au 21 mai, comptant pour la qualification aux Jeux olympiques de Paris-2024, après la réintégration des tireurs russes et biélorusses.

La Fédération internationale d'escrime a décidé le 10 mars de les réintégrer sous réserve d'une décision du Comité international olympique (CIO), qui a recommandé mardi d'autoriser à nouveau sous conditions la participation des sportifs russes et biélorusses aux compétitions internationales.

  • 15 h 52 : l'Ukraine dénonce une décision "immorale" de Wimbledon

L'Ukraine a exhorté le gouvernement britannique à ne pas donner de visas aux joueurs de tennis russes et biélorusses après la décision des organisateurs du tournoi de Wimbledon de les autoriser à participer, une décision "immorale" pour Kiev.

"La décision de Wimbledon d'autoriser la participation des joueurs russes et biélorusses est immorale. La Russie a-t-elle mis fin à son agression ou à ses atrocités ?" a lancé sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba. "J'appelle le gouvernement britannique à refuser de délivrer des visas à leurs joueurs", a-t-il ajouté.

 

 

  • 14 h 46 : les Russes et Biélorusses pourront jouer à Wimbledon en 2023

Wimbledon a craqué : sous la pression de l'ATP et de la WTA, les organisateurs du tournoi londonien ont annoncé accepter "sous conditions" la participation des Russes et Biélorusses cette année malgré la poursuite de la guerre en Ukraine, appliquant ainsi la politique des autres épreuves du Grand Chelem.

Les organisateurs précisent qu'il "leur sera interdit d'exprimer leur soutien à l'invasion russe de l'Ukraine" et que les joueurs "recevant des aides financières" de la Russie ou de la Biélorussie pour participer au tournoi ne seront pas admis sur le gazon londonien.

  • 13 h 46 : la Russie adopte une nouvelle stratégie de politique étrangère

La Russie a adopté une nouvelle stratégie de politique étrangère présentant les États-Unis et l'Occident comme l'origine de "menaces existentielles" pour Moscou, sur fond de vives tensions liées au conflit en Ukraine.

Des "bouleversements sur la scène internationale" obligent la Russie à "adapter ses documents de planification stratégique", a justifié le président Vladimir Poutine. Son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, a souligné "la nature existentielle des menaces (...) créées par les actions des pays inamicaux", accusant les États-Unis et ses alliés de mener une "guerre hybride" contre Moscou.

  • 13 h 22 : le tournoi de tennis de Wimbledon "a l'intention" d'accepter les joueurs russes et biélorusses 

Le All England Lawn Tennis Club (AELTC), qui organise Wimbledon et avait refusé la participation des joueurs russes et biélorusses en 2022, a annoncé qu'il avait "l'intention" de les accepter sous "conditions" cette année (3 – 16 juillet).

"Notre intention actuelle est d'accepter la participation des joueurs russes et bélarusses à condition qu'ils concourent comme des athlètes 'neutres' et qu'ils remplissent les conditions voulues", annonce l'organisme, soulignant qu'il "leur sera interdit d'exprimer leur soutien à l'invasion russe de l'Ukraine". Par ailleurs, les joueurs "recevant des aides financières" de la Russie ou de la Biélorussie ne seront pas autorisés à participer au tournoi.

  • 13 h 19 : le président biélorusse se dit prêt à accueillir des armes nucléaires "stratégiques" russes

Alexandre Loukachenko s'est dit prêt à accueillir des armes nucléaires "stratégiques" russes sur son territoire, en plus des armes "tactiques" que Moscou s'apprête déjà à envoyer chez son allié.

"Il faudra que (Vladimir) Poutine et moi décidions et introduirons ici, si nécessaire, des armes stratégiques. Et ils doivent comprendre cela, les salauds là-bas à l'étranger, qui aujourd'hui essaient de nous faire exploser de l'intérieur et de l'extérieur", a dit Alexandre Loukachenko lors de son adresse à la nation.

  • 13 h 04 : le Wall Street Journal réclame l'expulsion de l'ambassadeur russe en poste aux États-Unis

Le Wall Street Journal a demandé l'expulsion de l'ambassadeur russe en poste aux États-Unis à la suite de l'arrestation d'un de ses journalistes en Russie.

"Expulser l'ambassadeur russe des États-Unis, ainsi que les journalistes russes y travaillant, serait la moindre des choses", affirme le quotidien international américain dans un éditorial publié dans la nuit de jeudi à vendredi.

"Le moment choisi pour l'arrestation ressemble à une provocation calculée pour embarrasser les États-Unis et intimider la presse étrangère qui travaille toujours en Russie", a-t-il ajouté.

Evan Gershkovich, reporter russophone âgé de 31 ans et reconnu pour sa rigueur, a été arrêté à Ekaterinbourg, dans l'Oural, pour des soupçons d'"espionnage", le Kremlin assurant qu'il avait été pris en "flagrant délit".

L'arrestation de ce citoyen américain intervient dans un contexte de répression accrue en Russie contre la presse depuis l'offensive contre l'Ukraine, qui a fortement tendu les rapports entre Moscou et Washington.

  • 12 h 53 : Zelensky jure de vaincre "le mal russe" à l'occasion du premier anniversaire de la libération de Boutcha

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a juré de vaincre le "mal russe" à l'occasion du premier anniversaire du retrait russe de Boutcha, ville martyre devenue un symbole criant "des atrocités" imputées aux troupes de Moscou.

"Nous allons gagner c'est certain, le mal russe tombera, justement ici en Ukraine et ne pourra plus se relever", a martélé le président Zelensky devant les Premiers ministres croate Andrej Plenkovic, slovaque Eduard Heger, slovène Robert Golob et la présidente moldave Maia Sandu.

"Dans les rues de Boutcha, le monde a vu le mal russe, le mal à l'état pur" que "le Kremlin cherchait à apporter à d'autres rues en Ukraine, en Europe et dans le monde, que les envahisseurs russes auraient pu saisir", a-t-il ajouté.

"Ils auraient pu le faire si nous n'avions pas été là, s'il n'y avait pas eu les Ukrainiens. Peuple ukrainien, vous avez arrêté la plus grande force anti-humaine de notre temps. Vous avez arrêté le pouvoir qui méprise et cherche à détruire tout ce qui donne un sens à l'être humain", a encore lancé Volodymyr Zelensky.

  • 11 h 42 : la guerre en Ukraine "éloigne" l'humanité de la lutte "pour sa survie", selon l'ONU

L'invasion de l'Ukraine par la Russie "éloigne" l'humanité de la lutte "pour sa survie" menacée par le changement climatique, a mis en garde le chef des droits de l'homme de l'ONU, Volker Türk.    

"Au moment où l'humanité est confrontée à des défis existentiels écrasants, cette guerre destructrice nous éloigne de la tâche qui consiste à bâtir des solutions pour assurer notre survie", a lancé Volker Türk devant le Conseil des droits de l'homme, en conclusion d'un discours où il a également dénoncé des violations des droits humains "scandaleusement routinières" dans ce conflit déclenché par la Russie.

"Cette guerre défie toute raison. Cette folie doit cesser et la paix doit être trouvée, conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international", a exhorté Volker Türk.

  • 10 h 48 : le président biélorusse appelle à une "trêve" en Ukraine

Alexandre Loukachenko, allié de Moscou, a appelé à une "trêve" en Ukraine et à des pourparlers "sans conditions préalables" entre Moscou et Kiev.

"Il faut s'arrêter maintenant, avant que ne commence l'escalade. Je prends le risque de suggérer une cessation des hostilités", a dit Alexandre Loukachenko lors d'un discours à la nation. "Il est possible de régler – et il le faut – toutes les questions territoriales, de reconstruction, de sécurité et autres à la table des négociations sans conditions préalables", a-t-il ajouté.

Alexandre Loukachenko a par ailleurs assuré que le soutien occidental à l'Ukraine risquait de provoquer une guerre nucléaire. "À cause des États-Unis et de leurs satellites, une guerre totale a été déclenchée" en Ukraine, a-t-il dit, estimant que dès lors, "des incendies nucléaires guettent à l'horizon".

  • 10 h 47 : le chef de l'Otan espère hisser le drapeau de la Finlande "dans les jours qui viennent"

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a dit être impatient de hisser le drapeau de la Finlande après la ratification de son adhésion par la Turquie, dernier pays de l'Alliance à donner son feu vert.

"J'ai hâte de hisser le drapeau de la Finlande au siège de l'Otan dans les jours qui viennent", a-t-il tweeté avant la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance prévue à Bruxelles les 4 et 5 avril.

"J'espère accueillir dès que possible la Suède en tant que membre à part entière de la famille de l'Otan", a-t-il ajouté.

Les deux pays nordiques ont demandé ensemble à adhérer à l'Otan après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, mais la Turquie et la Hongrie bloquent encore l'entrée de la Suède.

  • 9 h 30 : Kiev "ne peut pas se permettre une guerre méthodique" avec sa contre-offensive

L’Ukraine prépare depuis plusieurs semaines une contre-offensive pour reprendre des territoires passés sous contrôle russe. Annoncée pour le printemps, celle-ci s'appuiera sur les équipements militaires envoyés par les Occidentaux. Mais il faudra que Kiev "renouvelle ses attaques" pour obtenir des résultats probants, estime l'historien et militaire Michel Goya.

Un char de l'armée ukrainienne est conduit alors que des soldats vérifient l'état de préparation de l'équipement pour le déploiement au combat dans une base militaire de la région de Zapojjia, en Ukraine, le 16 mars 2023.
Un char de l'armée ukrainienne est conduit alors que des soldats vérifient l'état de préparation de l'équipement pour le déploiement au combat dans une base militaire de la région de Zapojjia, en Ukraine, le 16 mars 2023. © Kateryna Klochko, AP

 

  • 9 h 02 : "Nous ne pardonnerons jamais" le massacre de Boutcha, affirme Volodymyr Zelensky

"Nous ne pardonnerons jamais" les morts de Boutcha, a lancé le président ukrainien à l'occasion du premier anniversaire du retrait russe de cette ville martyre, devenue le symbole le plus criant des atrocités imputées aux troupes de Moscou. 

"Plus de 175 personnes ont été retrouvées dans des fosses communes et des chambres de torture. 9 000 crimes de guerre russes. 365 jours depuis que la ville est redevenue une ville ukrainienne libre", a énuméré Volodymir Zelensky.

"Nous allons punir tous les coupables", a ajouté le président ukrainien.

Des enquêteurs internationaux recueillent actuellement des preuves dans plusieurs localités, dont Irpin et Boutcha où, selon l'Ukraine, les troupes russes ont commis des atrocités à grande échelle. Moscou nie ces accusations.

  • 7 h 10 : la Russie "ne devrait pas être" membre permanent du Conseil de sécurité, selon l'ambassadrice américaine à l'ONU

L'ambassadrice américaine à l'ONU Linda Thomas-Greenfield a estimé que la Russie "ne devrait pas être" membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, dans un entretien exclusif à l'AFP. 

"La Russie est membre permanent du Conseil de sécurité. Elle ne devrait pas l'être en raison de ce qu'elle fait en Ukraine, mais la charte (des Nations Unies) ne permet pas de modifier son statut de membre permanent", a-t-elle déploré depuis le Costa Rica où elle participait à un Sommet de la démocratie. 

La Russie prendra la tête de l'organe exécutif des Nations unies pour un mois à partir de samedi, succédant au Mozambique.

Linda Thomas-Greenfield a souligné qu'elle attend de la Russie qu'elle se comporte "de manière professionnelle" à la présidence, tout en émettant des doutes. "Nous nous attendons également à ce qu'ils cherchent des occasions pour faire progresser leur campagne de désinformation contre l'Ukraine, les États-Unis et tous nos alliés".

  • 3 h 50 : un an après, l'Ukraine commémore le massacre de Boutcha

L'Ukraine commémore vendredi l'anniversaire du retrait russe de la ville-martyre de Boutcha, où les occupants avaient laissé derrière eux des cadavres de civils froidement exécutés, faisant de cette localité proche de Kiev le symbole le plus criant des atrocités imputées aux troupes de Moscou.

Le 31 mars 2022, l'armée russe se retirait de cette ville et de la banlieue nord de Kiev, un mois après avoir lancé l'invasion du pays sur ordre du président Vladimir Poutine. Deux jours après le retrait, le massacre était connu.

Le 2 avril, des journalistes de l'AFP ont découvert à Boutcha des carcasses calcinées de véhicules, des maisons détruites et surtout, éparpillés sur plusieurs centaines de mètres, les cadavres de vingt hommes en civil, dont l'un avait les mains liées dans le dos.

Ces scènes ont choqué dans le monde entier. Kiev et les Occidentaux ont dénoncé des exécutions sommaires de civils et des crimes de guerre tandis que e Kremlin a démenti toute implication, évoquant une mise en scène.

Lors de sa visite sur place deux jours après la découverte, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, visiblement bouleversé, avait dénoncé "des crimes de guerre" qui seront "reconnus par le monde comme un génocide".

Depuis, la quasi totalité des dirigeants étrangers s'étant rendus en Ukraine ont fait un détour pour se rendre à Boutcha.

Les forces russes ont été accusées de multiples exactions par les autorités ukrainiennes après la découverte de centaines de corps à Boutcha et dans d'autres villes, de centaines de tombes près d'Izioum ou de "salles de torture" dans des villes reprises, selon Kiev.

La Cour pénale internationale a émis en mars un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour la "déportation" de milliers d'enfants ukrainiens vers la Russie.

Kiev appelle à la création d'un tribunal spécial pour juger les plus hauts responsables russes pour le "crime d'agression" contre l'Ukraine. Mais sa forme exacte soulève des questions juridiques complexes et des réticences.

  • L'essentiel de la journée du 30 mars

Au moins six missiles russes ont touché la ville de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine. Les autorités cherchent à déterminer si il y a des victimes, a déclaré le gouverneur régional, Oleh Sinegubov.

La Russie a placé en détention provisoire un journaliste américain du Wall Street Journal qu'elle accuse d'espionnage, un cas sans précédent dans l'histoire récente du pays qui suscite la "préoccupation" des États-Unis.

Enfin, la Turquie a approuvé l'adhésion de la Finlande à l'Otan, dernier pays de l'Alliance à donner son feu vert après celui de la Hongrie.

© AFP

 

Avec AFP et Reuters

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