Burkina Faso : enquête sur une vidéo d’enfants exécutés tournée dans un camp militaire

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Le 14 février dernier, un journaliste du quotidien Libération reçoit une vidéo amateur montrant l’assassinat d’enfants et d’adolescents. La seule information dont il dispose est le pays où cela se déroule : le Burkina Faso. Après un mois d'investigation, le journaliste et son équipe arrivent aux conclusions suivantes. Les exécuteurs seraient issus du corps militaire burkinabé, spécialisé dans la lutte contre les jihadistes. Les enfants appartiendraient, eux, à la communauté peul.

Matteo Maillard

04:51

D'après Libération, les groupes djihadistes, recrutent majoritairement dans cette communauté qui serait victime de dizaines d’enlèvements. "Tout cela est faux", affirme le site en ligne Faso.net, qui accuse directement les journalistes de Libération de "manipulation déguisée". Cela intervient dans un "contexte sensible" pour la liberté de la presse relate Courrier International. L'antenne de France 24 est suspendue depuis lundi 27 mars et plusieurs organes de presse locaux subissent aussi des pressions. "Attention danger", titre le quotidien L'Observateur Paalga qui dénonce les appels au meurtre de plusieurs de ses journalistes. Dans son éditorial, le bimensuel L'événement dit s’attendre au pire après la publication d’une enquête pour corruption d’un des leaders de la junte.

Comment se dérouleront cette nouvelles manifestations à travers toute la France ? Pour La Dépêche du Midi, cette dixième journée contre la réforme des retraites est un "mardi à hauts risques". Même tonalité pour La Voix du Nord, décrivant une mobilisation sous haute sécurité. Et s'il faut continuer, "ça continuera encore", relate La Marseillaise, dans un département des Bouches-du-Rhône où le mouvement de contestation reste important.

Pour la presse nationale, il faut "éviter à tout prix les dérapages", écrit Le Parisien. Le journal prend la défense des forces de l’ordre, très critiquées ces derniers jours. Il y a des "braises ardentes", lit-on dans l’éditorial. Ces dernières sont alimentées par un "pyromane" titre L'Humanité, accusant le chef de l’État de choisir "la répression, au risque de l’enlisement". Dans ce contexte, certains essaient comme Libération de s’interroger sur les différents scénarios de sortie de crise. Pour L'Opinion, l'exécutif est le seul responsable en ayant utilisé le 49.3 : "une erreur stratégique et une faute politique".

En Israël, après l'annonce de la suspension de sa réforme judiciaire, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu subit des critiques de toutes parts pour avoir fait passer ses intérêts personnels avant ceux du pays. Pour Haaretz, cette décision est la preuve que le Premier ministre a "perdu le contact avec le peuple". Non seulement a-t-il "laissé son parti meurtri", écrit le journal mais en plus, "il est trop tard pour lui faire confiance". Pour le Jerusalem Post, plus conservateur, il s'agit du  "moment Nixon" de Netanyahu, évoquant un "abus de pouvoir flagrant", de la part du Premier ministre israélien.  "Il est temps d'aller de l'avant", tout cela "aurait pu être évité", conclut l'éditorial.

Licenciée pour avoir montrée le David de Michel-Ange à ses élèves de 12 ans ! C’est la mésaventure qui est arrivée à une enseignante d’une école privée de Floride. Certains parents s'étaient indignés, jugeant la sculpture "pornographique". Plutôt que de s’offusquer, relate The Guardian, le directeur du musée de Florence où se trouve la statue, propose aux parents de faire le voyage en Italie pour un petit cours accéléré sur l’art de la Renaissance. Le New York Post rappelle qu’un épisode des Simpsons avait déjà relaté un fait similaire, où la statue de David avait été déjà rhabillée avec ... un jean.

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