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LE FIL DU 27 MARS

Pour Volodymyr Zelensky, il n'y a pas de "sécurité nucléaire" sans retrait russe à Zaporijjia

Volodymyr Zelensky a affirmé lundi au chef de l'AIEA, Rafael Grossi, qu'il ne pouvait pas y avoir de "sécurité nucléaire" en Ukraine sans retrait de l'armée russe de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les troupes de Moscou depuis plus d'un an. Voici le fil du 27 mars 2023. 

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy posant avec un soldat près de Bakhmout, le 22 mars 2023.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy posant avec un soldat près de Bakhmout, le 22 mars 2023. © AP
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  • 1 h 03 : Amnesty dénonce "un deux poids, deux mesures" de l'Occident

L'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022 a "dévoilé au grand jour l'hypocrisie des États occidentaux, qui ont réagi avec force à l'agression russe mais ont fermé les yeux sur de graves violations commises ailleurs, voire en ont été complices", déplore l'ONG Amnesty international dans son rapport annuel, dénonçant ce "deux poids, deux mesures".

"La réponse à l'agression russe contre le peuple ukrainien, c'est une réponse formidable. C'est une réponse qui devrait être un modèle pour les autres crises présentes et futures", a réagi Agnès Callamard, la secrétaire générale d'Amnesty, interrogée par l'AFP.

Mais "en négligeant les autres crises, on amoindrit la valeur de ce qui a été fait en Ukraine", a-t-elle poursuivi, son organisation se désolant que l'Occident ait "toléré" des "actes d'agression similaires dans d'autres pays", "uniquement parce que ses intérêts sont en jeu".

  • 22 h 01 : les premiers chars britanniques Challenger sont arrivés en Ukraine

Les premiers chars britanniques Challenger sont arrivés en Ukraine, a annoncé ce soir le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, pour aider l'armée de Kiev à repousser l'invasion russe du pays.

M. Reznikov a indiqué que "des Challengers britanniques, des Strykers et des Cougars américains et des Marders allemands" s'étaient "ajoutés aux unités ukrainiennes". Une porte-parole du ministère ukrainien, Iryna Zolotar, a confirmé à l'AFP que les tanks Challenger "se trouvaient déjà en Ukraine", sans en donner le nombre exact à ce stade.

  • 21 h 25 : Moscou ne changera pas ses plans sur les armes nucléaires en Biélorussie malgré les critiques

La Russie a affirmé qu'elle ne changerait pas ses plans prévoyant le déploiement d'armes nucléaires "tactiques" en Biélorussie, malgré les nombreuses critiques des pays occidentaux. 

"Bien entendu, une telle réaction ne pourra pas avoir d'impact sur les plans de la Russie", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Samedi, le président russe Vladimir Poutine avait annoncé avoir eu l'accord de Minsk pour déployer des armes nucléaires "tactiques" en Biélorussie, un pays situé aux portes de l'Union européenne et dirigé depuis 1994 par Alexandre Loukachenko, son allié le plus proche.

  • 17 h 59 : deux ans de prison requis contre un père séparé de sa fille pour un dessin anti-guerre

Un procureur russe a requis deux ans de prison contre un homme accusé d'avoir critiqué l'offensive en Ukraine et qui s'est vu retirer la garde de sa fille à cause d'un dessin anti-guerre de celle-ci.

Cette décision est "clairement dure", a déclaré son avocat Vladimir Bilienko, ajoutant que son client avait plaidé "non-coupable". La décision du tribunal est attendue mardi.

Le cas d'Alexeï Moskaliov, 54 ans, a suscité une vague d'indignation en Russie et symbolise l'ampleur de la répression sans merci des personnes critiquant l'offensive lancée par le Kremlin contre l'Ukraine.

  • 17 h 21 : pas de "sécurité nucléaire" sans retrait de l'armée russe à la centrale de Zaporijjia 

Sans le retrait immédiat des troupes et du personnel russes de (la centrale) et des territoires adjacents, toute initiative visant à restaurer la sûreté et la sécurité nucléaire est vouée à l'échec", a affirmé Volodymyr Zelensky à Rafael Grossi.

Le chef de l'AIEA  est attendu dans les prochains jours à la centrale de Zaporijjia pour sa deuxième visite sur place depuis le début de l'invasion russe.

  • 16 h 01 : les chars Leopard 2 promis par l'Allemagne remis à l'Ukraine

Les 18 chars Leopard 2 promis par l'Allemagne à l'Ukraine pour sa guerre contre la Russie ont été livrés à la frontière ukrainienne, a rapporté le magazine allemand Der Spiegel, citant des sources anonymes.

Une quarantaine de véhicules de combat d'infanterie Marder ont aussi été remis à l'Ukraine, a précisé l'hebdomadaire.

  • 15 h 45 : le site de l'Assemblée nationale française bloqué par des hackers prorusses

Le site Internet de l'Assemblée nationale française est bloqué depuis lundi matin par une attaque revendiquée par le groupe de hackers prorusses NoName en riposte au soutien de la France à l'Ukraine, ont indiqué à l'AFP des experts du groupe Thales.

Le site de l'Assemblée, qui renvoie vers une page fixe où il est indiqué qu'il est "actuellement en maintenance", est la cible d'une attaque par "déni de service" (un nombre très élevé de requêtes jusqu'à saturation, NDLR) par le collectif de hackers prorusses NoName057(16). Celui-ci a revendiqué cette attaque sur sa chaîne Telegram en riposte au soutien de la France à l'Ukraine, a précisé Ivan Fontarensky, directeur technique de la cyberdéfense chez Thales.

  • 15 h 31 : le chef de l'AIEA aux côtés de Volodymyr Zelensky dans la région de Zaporijjia

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans la région de Zaporijjia, pour discuter de la situation à la centrale nucléaire occupée par l'armée russe.

"J'ai eu avec M. Zelensky un riche échange sur la protection" du site "et de ses employés", a-t-il écrit dans un tweet accompagné d'une photo. Les deux hommes se sont également rendus à Dniepr sur le site d'une centrale hydroélectrique chargée d'alimenter la centrale nucléaire, régulièrement victime de coupures de courant.

  • 14 h 56 : Volodymyr Zelensky s'affiche en visite dans la région de Zaporijjia, sur le front Sud

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est affiché dans la région de Zaporijjia, en déplacement "en première ligne" sur le front Sud, quelques jours après s'est être rendu successivement près de Bakhmout (est), dans la région de Kharkiv (nord-est) et près de Kherson (sud).

"Région de Zaporijjia. Positions en première ligne. Je suis honoré d'être ici aujourd'hui, aux côtés de nos militaires", a-t-il indiqué sur son compte Telegram, accompagnant son message d'une vidéo dans laquelle on le voit remettre des médailles à des soldats.

  • 14 h 23 : la Pologne, les pays baltes et l'Ukraine réitèrent leur appel à boycotter les athlètes russe au CIO 

La Pologne, l'Ukraine et les États baltes ont réitéré leur appel à maintenir le boycott des athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques, affirmant qu'il n'existait pas de justification à la levée es restrictions.

"Il n'existe pas une seule raison de revenir sur l'exclusion des athlètes russes et biélorusses établi par le CIO (Comité international olympique) il y a plus d'un an", ont déclaré la Pologne, la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie dans un communiqué cosigné par Ukraine.

La position commune a été publiée par les ministères des Affaires étrangères à la veille de la réunion de la commission exécutive du CIO à Lausanne à partir de mardi, où la question des athlètes russes sera discutée.

"Nous sommes convaincus que ce n'est pas le moment d'envisager l'ouverture d'une voie permettant aux athlètes russes et biélorusses de revenir aux Jeux olympiques quel que soit leur statut", indique le communiqué.

  • 12 h 38 : deux morts et 29 blessés dans un bombardement à Sloviansk

Un bombardement russe a fait au moins deux morts et 29 blessés dans la ville de Sloviansk, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé lundi le gouverneur régional.

"Il y a deux morts et 29 blessés à Sloviansk, des bâtiments administratifs et des bureaux ont subi des dégâts ainsi que cinq immeubles et sept maisons", a déclaré le gouverneur, Pavlo Kyrylenko, sur Facebook, précisant que les forces russes avaient "frappé le centre de la ville vers 10 h 30 (7 h 30 GMT) avec deux missiles S-300".

  • 12 h 35 : évacuation des employés de la ville ukrainienne d'Avdiïvka, sur la ligne de front

L'administration de la ville d'Avdiïvka a annoncé lundi l'évacuation des employés municipaux de cette localité située sur le front dans l'est de l'Ukraine et régulièrement bombardée par les forces russes.

"Avdiïvka ressemble de plus en plus à un endroit tiré de films post-apocalyptiques (...). Par conséquent, une décision difficile a été prise d'évacuer (...) les travailleurs municipaux, qui ont au moins essayé de maintenir la propreté et la vitalité de la ville", a annoncé Vitaliy Barabash, chef de l'administration militaire locale, sur les réseaux sociaux.

  • 12 h 07 : Moscou ne changera pas ses plans sur les armes nucléaires "tactiques" en Biélorussie, déclare le Kremlin

La Russie a affirmé lundi qu'elle ne changerait pas ses plans prévoyant le déploiement d'armes nucléaires "tactiques" en Biélorussie, malgré les nombreuses critiques des pays occidentaux. "Bien entendu, une telle réaction ne pourra pas avoir d'impact sur les plans de la Russie", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Samedi, le président russe Vladimir Poutine avait annoncé que des préparatifs commenceraient dès le mois prochain pour déployer de telles armes en Biélorussie.

  • 11 h 28 : les chars britanniques bientôt livrés à Kiev, après la fin de la formation des soldats

Des soldats ukrainiens ont achevé leur formation au Royaume-Uni pour apprendre à manier les 14 chars Challenger 2 fournis par Londres à l'Ukraine face à l'invasion russe, ouvrant la voie à une livraison prochaine des appareils, a annoncé lundi la Défense britannique.

Leur entraînement avait commencé peu après l'annonce, début janvier, de la fourniture de ces chars par le Royaume-Uni. Londres "envoie les chars Challenger 2, qui seront bientôt aux mains des forces armées" ukrainiennes, a indiqué lundi un communiqué du ministère britannique de la Défense. Le Royaume-Uni avait évoqué auparavant une livraison en mars.

  • 5 h 11 : le sommet pour la démocratie placé sous le sceau de la guerre en Ukraine

Le président américain Joe Biden organise à nouveau un sommet pour la démocratie. Il s'ouvrira, mardi, par une conversation virtuelle sur la paix en Ukraine avec le président Volodymyr Zelensky.

Pour cette deuxième édition, qui sera largement virtuelle et durera trois jours, le président américain a invité pas moins de 121 dirigeants de la planète, soit huit de plus qu'il y a deux ans.

  • 4 h 33 : une réunion de l'ONU réclamée par Kiev

L'Ukraine a réclamé, dimanche 26 mars, une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour contrer le "chantage nucléaire" de la Russie. En effet, Vladimir Poutine a annoncé que Moscou allait déployer des armes nucléaires en Biélorussie. 

"L'Ukraine attend des actions efficaces pour contrer le chantage nucléaire du Kremlin de la part du Royaume-Uni, de la Chine, des États-Unis et de la France" en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, a indiqué le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué, appelant aussi le G7 et l'UE à faire pression sur Minsk.

  • 00 h 05 : Washington joue la prudence après les déclarations de Vladimir Poutine

Les États-Unis veulent éviter toute escalade, alors que Vladimir Poutine a affirmé vouloir déployer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie, rapporte le correspondant de France 24 à Washington, Matthieu Mabin. 

L'analyse du correspondant de France 24 à Washington Matthieu Mabin
 Washington réagit prudemment aux annonces de Vladimir Poutine
Washington réagit prudemment aux annonces de Vladimir Poutine © AFP

Avec AFP et Reuters

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