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LE FIL DU 11 OCTOBRE

Le G7 promet de "demander des comptes" à Vladimir Poutine après les frappes

La Russie a revendiqué mardi de nouvelles frappes "massives" sur les infrastructures ukrainiennes, pour lesquelles le G7, réuni en urgence, a promis de "demander des comptes" au président russe Vladimir Poutine. Voici le fil du 11 octobre.

Des bâtiments détruits dans la ville ukrainienne de Lviv, dans l'ouest du pays, le 10 octobre 2022.
Des bâtiments détruits dans la ville ukrainienne de Lviv, dans l'ouest du pays, le 10 octobre 2022. © Reuters
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  • 3 h 33 : "Cela dépend", dit Biden à propos d'une potentielle rencontre avec Poutine au G20

Le président américain Joe Biden a dit mardi n'avoir "pas l'intention" de rencontrer Vladimir Poutine au prochain sommet du G20, mais ajouté "cela dépend", en particulier si le président russe veut évoquer le sort d'une Américaine détenue en Russie.

"Je n'ai pas l'intention de le rencontrer. Mais si par exemple il venait me voir au G20 et me disait 'Je veux parler de la libération (de la star américaine du basketball féminin Brittney) Griner', je le rencontrerais. Ce que je veux dire est que cela dépend", a-t-il dit lors d'un entretien avec la chaîne CNN.

  • 23 h 32 : vote à l'ONU sur l'Ukraine: Washington à l'offensive pour rallier les soutiens

Les États-Unis mènent une offensive tous azimuts pour rallier le plus grand nombre de pays à adopter une résolution en discussion à l'ONU condamnant l'annexion de régions ukrainiennes par Moscou.

"Nous pensons que le temps n'est plus à la neutralité", a déclaré mardi le porte-parole du département d'État, Ned Price. "Il ne peut pas y avoir de la neutralité dans une situation comme celle-ci", a-t-il dit à la presse.

Les pays membres de l'ONU débattent au sein de l'Assemblée générale d'une résolution présentée par l'Ukraine et co-rédigée par l'Union européenne, que les Occidentaux espèrent permettra de démontrer l'isolement de la Russie du président Vladimir Poutine sur la scène internationale. Selon des sources diplomatiques, un vote pourrait avoir lieu mercredi ou "probablement jeudi".

En attendant, le secrétaire d'État américain Antony Blinken multiplie les appels à des dirigeants étrangers, y compris mardi au président serbe Aleksandar Vucic, et à ses homologues dans le monde afin de rallier le plus grand nombre de pays. Mardi, Antony Blinken et la numéro trois du département d'État chargée des affaires politiques, Victoria Nuland, ont eu un échange virtuel avec les représentants d'une centaine de pays où ils ont insisté sur le fait que la Russie devait "rendre des comptes pour son annexion illégale de territoires en Ukraine", a indiqué le porte-parole Ned Price.

  • 23 h 25 : Volodymyr Zelensky fait le bilan des frappes russes

"Depuis ce matin, 28 missiles ennemis ont été lancés, dont 20 ont été abattus. Plus de 15 drones, principalement des drones d'attaque iraniens. Quasiment tous ont été abattus", a déclaré dans son allocution du soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a dit espérer "des progrès de nos partenaires sur la question des défenses antiaériennes et antimissiles".

L'état-major ukrainien a signalé des frappes aériennes, de missiles de croisière et de lance-roquettes multiples russes sur plus d'une vingtaine de villes et villages dans tout le pays.

  • 22 h 35 : selon Joe Biden, Vladimir Poutine a "mal évalué" la capacité de ses forces à occuper l'Ukraine

Le président américain Joe Biden a affirmé que son homologue russe, Vladimir Poutine, avait "clairement" mal évalué la situation en Ukraine et avait "fait une complète erreur de calcul" sur la résistance qu'il rencontrerait.

"Je pense que c'est une personne rationnelle qui a clairement mal évalué" la situation, a déclaré Joe Biden dans une interview à la chaîne CNN, qui a publié quelques citations en amont de la diffusion prévue mardi soir.

"Il pensait qu'il allait être accueilli à bras ouverts (...) et je pense qu'il a fait une complète erreur de calcul", a encore dit le président américain.

  • 19 h 03 : l'Ukraine annonce la libération par la Russie de 32 prisonniers de guerre

Trente-deux prisonniers de guerre ukrainiens sont retournés en Ukraine dans le cadre d'un échange de détenus avec la Russie, a annoncé le chef de cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Parmi les prisonniers libérés figurent des officiers, des sergents et des soldats des forces armées ukrainiennes. Tous se trouvaient dans des endroits où se poursuivent de violents combats. Beaucoup d'entre eux étaient considérés comme disparus", a déclaré Andriy Yermak sur Instagram.

Ce dernier a ajouté que l'Ukraine avait également récupéré la dépouille d'un volontaire israélien venu combattre aux côtés des forces de Kiev.

  • 18 h 47 : 2 000 personnes privées d'électricité en Russie après une frappe ukrainienne, selon le gouverneur de la région de Belgorod

Le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a accusé mardi Kiev d'avoir effectué une frappe sur une installation électrique, ce qui a privé de courant "plus de 2 000 habitants".

"L'armée ukrainienne a bombardé un poste électrique à Chebekino", une ville russe de 40 000 habitants située à sept kilomètres de la frontière ukrainienne, a déclaré sur Telegram Viatcheslav Gladkov, précisant qu'il n'y avait pas eu de victimes.

"Les projectiles ont endommagé un transformateur. À l'heure actuelle, plus de 2 000 habitants sont privés d'électricité", a-t-il ajouté.

Vers 16 h GMT, l'incendie qui s'est déclaré sur le poste électrique à la suite de la frappe "a été maîtrisé et l'alimentation des foyers en électricité était en train d'être rétablie", a déclaré Viatcheslav Gladkov dans une vidéo publiée sur sa page sur le réseau social VKontakte.

  • 18 h 35 : Paris renforce sa présence militaire sur le flanc est

La France va renforcer sa présence militaire sur le flanc est de l'Otan en déployant dans les prochaines semaines des véhicules blindés d'infanterie (VBCI) et des chars Leclerc en Roumanie, ainsi que des renforts en Estonie, a annoncé son ministre des Armées.

Cette décision du président Emmanuel Macron de "rehausser notre posture défensive sur le flanc est de l'Europe" a été prise "au regard de la situation sur le flanc oriental de l'Otan" et "de la violence des combats en Ukraine", a fait valoir le ministre français Sébastien Lecornu lors d'une audition devant la commission Défense du Sénat.

La France est nation-cadre d'une mission de l'Otan en Roumanie, qui compte actuellement 350 soldats français, ainsi que des Belges et des Néerlandais.

  • 18 h 06 : l'Ukraine a exhumé des dizaines de civils dans des villes reconquises dans l'Est

Le bureau du procureur général d'Ukraine a annoncé avoir exhumé les corps de 78 civils dans deux villes de la région de Donetsk – dans l'est du pays – récemment reconquises par les forces ukrainiennes.

"Des sites de nombreuses sépultures ont été découverts dans les villes libérées de Sviatoguirsk et Lyman", a-t-il indiqué, faisant état de 34 corps exhumés à Sviatoguirsk et 44 à Lyman.

Selon cette source, certains corps exhumés à Sviatoguirsk présentaient des marques de "mort violente" et les dépouilles calcinées de deux personnes ont été retrouvées dans une voiture.

À Lyman, ce sont quelque 110 tombes qui ont été dénombrées et desquelles 44 corps ont été exhumés dans l'immédiat, y compris ceux "d'un enfant de un an et de toute sa famille".

  • 17 h 22 : Vladimir Poutine se dit "ouvert à un dialogue" avec l'AIEA sur la centrale de Zaporijjia

Le président russe Vladimir Poutine s'est déclaré "ouvert à un dialogue" avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, située dans le sud de l'Ukraine et contrôlée militairement par la Russie depuis mars.

"Nous allons parler avec plaisir de toutes les questions de notre intérêt mutuel ou qui suscitent peut-être une préoccupation, par exemple, ce qui concerne la situation autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia", a déclaré Vladimir Poutine en recevant le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, à Saint-Pétersbourg. "En tout cas, nous sommes ouverts à ce dialogue", a-t-il souligné.

  • 17 h 09 : le G7 promet de "demander des comptes" à Vladimir Poutine après les bombardements sur l'Ukraine

Les dirigeants du G7 ont promis "de demander des comptes au président russe, Vladimir Poutine", après les frappes russes qui pleuvent sur l'Ukraine depuis deux jours.

"Nous condamnons ces attaques de la façon la plus véhémente possible et rappelons que les attaques aveugles contre des populations civiles innocentes constituent un crime de guerre", ont affirmé les dirigeants dans un communiqué, après une réunion en ligne avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

  • 16 h 11 : "Poutine peut encore jouer l'escalade", martèle Volodymyr Zelensky auprès du G7

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a martelé auprès du G7 que Vladimir Poutine avait encore les moyens d'une "escalade", appelant à renforcer les sanctions contre Moscou et l'aide militaire à l'Ukraine après deux journées de bombardements d'ampleur.

"Le dirigeant russe, qui est en fin de règne, a encore les moyens d'une escalade", a-t-il déclaré, selon le texte en anglais de son discours diffusé par la présidence ukrainienne.

Volodymyr Zelensky a également appelé ses homologues du G7 à aider à la création d'un bouclier aérien pour arrêter les frappes russes qui pleuvent sur son pays depuis deux jours.

"Je vous demande de renforcer l'effort général pour aider financièrement à la création d'un bouclier aérien pour l'Ukraine", a-t-il dit, estimant que "des millions de personnes seront reconnaissantes au G7 pour une telle assistance".

  • 15 h 37 : l'Ukraine accuse la Russie d'avoir "kidnappé" un responsable de la centrale de Zaporijjia

L'Ukraine a accusé la Russie d'avoir "kidnappé" le directeur général adjoint des ressources humaines de la centrale nucléaire de Zaporijjia (dans le sud du pays), Valeriï Martyniouk, alors que Vladimir Poutine doit échanger avec le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, dans l'après-midi à Saint-Pétersbourg.

"Hier, des terroristes russes ont kidnappé (...) Valeriï Martyniouk, le retenant dans un lieu inconnu et utilisant probablement les méthodes de torture et d'intimidation qui leur sont propres", a fustigé l'opérateur nucléaire ukrainien de la centrale de Zaporijjia, Energoatom.

  • 15 h 23 : les frappes massives de la Russie en Ukraine sont un "signe de faiblesse", affirme le chef de l'Otan

Les bombardements de grande ampleur menés lundi par l'armée russe en Ukraine sont un "signe de faiblesse" de Moscou qui perd la bataille sur le terrain, a estimé le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.

"La Russie recourt de plus en plus à des attaques horribles et indiscriminées contre des civils et des infrastructures critiques", a déclaré Jens Stoltenberg, lors d'une conférence de presse. "Ce que nous avons vu hier (lundi) est un signe de faiblesse, car la Russie est en train de perdre sur le champ de bataille" et ces bombardements "reflètent le manque d'alternatives du président Vladimir Poutine", a-t-il ajouté.

  • 14 h 48 : l'Ukraine appelle la population à "limiter" sa consommation d'électricité

Le gouvernement ukrainien a appelé mardi la population à "limiter" sa consommation d'électricité à la suite de frappes russes menées depuis la veille sur des sites énergétiques dans plusieurs régions.

"Aujourd'hui, nous vous demanderons de limiter la consommation d'électricité. Aussi, pendant les heures de pointe - de 17 h à 23 h -, veuillez ne pas allumer les appareils énergivores", a demandé le Premier ministre ukrainien Denis Chmygal sur Telegram.

  • 14 h 16 : "sérieuses destructions" après des frappes sur des sites énergétiques du centre de l'Ukraine

De nouvelles frappes russes visant des installations énergétiques dans la région de Dnipro, dans le centre de l'Ukraine, ont fait de "sévères destructions", a annoncé le gouverneur régional, Valentin Reznitchenko.

"Les Russes ont tiré des missiles sur les infrastructures énergétiques des districts de Pavlograd et de Kamian : il y a de sévères destructions", a-t-il indiqué, précisant que "de nombreux villages sont sans électricité". Plus tôt, des sites énergétiques dans l'ouest avaient aussi été touchés par les frappes russes sur ce type d'infrastructures menées depuis lundi.

  • 13 h 33 : le Kremlin s'attend à plus de "confrontation" avec l'Occident

Le Kremlin a dit mardi s'attendre à plus de "confrontation" avec l'Occident, avant un sommet virtuel d'urgence du G7 prévu dans la journée et consacré aux bombardements russes de grande ampleur en Ukraine.

"L'humeur avant ce sommet nous est bien claire et bien prévisible. La confrontation va se poursuivre", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, tout en assurant que la Russie va "atteindre ses objectifs fixés" en Ukraine.

  • 13 h 18 : Meta ajoutée à la liste des organisations terroristes en Russie

L'agence chargée de la surveillance des marchés financiers en Russie, Rosfinmonitoring, a ajouté mardi Meta Platforms, la maison mère de Facebook, à sa liste des organisations "terroristes et extrémistes," rapporte mardi l'agence de presse Interfax.

La Russie a d'abord restreint l'accès aux plateformes phares de Meta – Facebook et Instagram – dans le sillage du lancement de son offensive en Ukraine le 24 février.

En mars, la justice russe a jugé que Meta était coupable de mener des "activités extrémistes" dans le pays et l'appel interjeté par le groupe américain a été rejeté en juin dernier.

  • 13 h 01 : la Russie se dit ouverte à une rencontre Poutine-Biden au G20

La Russie est ouverte à une éventuelle rencontre entre le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue américain, Joe Biden, lors du prochain sommet du G20 et prendrait en considération cette proposition si elle venait à lui être soumise, a déclaré mardi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

"Nous n'avons eu de cesse de dire que nous ne refusons jamais une réunion. S'il y a une proposition, alors nous l'étudierons", a-t-il dit à l'antenne de la télévision publique russe.

  • 12 h 17 : Moscou dit avoir mené de nouvelles frappes "massives"

Le ministère russe de la Défense a annoncé mardi avoir mené de nouvelles frappes "massives" contre des cibles militaires et des installations électriques en Ukraine, au lendemain des bombardements d'ampleur menés dans tout le pays.

"Aujourd'hui, les forces armées russes ont continué à mener des frappes massives avec des armes longue portée de haute précision, depuis des bases terrestres ou maritimes, sur des sites militaires et des installations électriques de l'Ukraine", a affirmé le porte-parole du ministère, Igor Konachenkov, assurant que tous les objectifs de ces frappes avaient été atteints.

Il a par ailleurs assuré que l'armée russe avait repoussé des attaques ukrainiennes sur plusieurs fronts dans le sud et l'est du pays.

  • 12 h 05 : l'Ukraine a récupéré 62 corps de soldats tués notamment dans une prison

Kiev a annoncé mardi avoir récupéré 62 corps de ses soldats tués, notamment ceux qui ont péri en juillet dans le bombardement de la prison d'Olenivka, en territoire occupé dans l'est de l'Ukraine.

"Soixante-deux héros tombés sont revenus chez eux", a indiqué le ministère en charge de la Réintégration des territoires occupés par la Russie. Il a précisé que certains de ces corps provenaient de la prison d'Olenivka, dans la partie occupée de la région ukrainienne de Donetsk, où des dizaines de prisonniers avaient été tués dans une frappe dont Kiev et Moscou s'accusent mutuellement.

  • 11 h 30 : plusieurs infrastructures touchées par des frappes dans la région de Lviv

Des infrastructures énergétiques ont été touchées mardi par de nouvelles frappes dans l'ouest de l'Ukraine, a indiqué Maksym Kozytski, gouverneur de la région de Lviv.

Selon lui, il y a eu "trois explosions sur deux sites d'infrastructure de la région", tandis que le maire de la capitale régionale éponyme, Andriï Sadovy, a fait état d'une "frappe de missile sur une infrastructure critique" qui ayant laissé un tiers de la ville privée d'électricité.  

  • 11 h 14 : la force commune russo-biélorusse est "purement défensive", assure Minsk

La Biélorussie a assuré que la force militaire formée avec son allié russe est uniquement défensive, au moment où Minsk accuse Kiev de préparer une offensive, laissant craindre son intervention directe dans le conflit en Ukraine.

"Les objectifs du groupement régional sont purement défensifs. Et toutes les opérations, menées actuellement, visent à adopter une réaction adéquate aux actions menées près de notre frontière", a indiqué le ministre biélorusse de la Défense, Victor Khrenine, cité dans un communiqué de son ministère.

  • 10 h 59 : selon l'ONU, les bombardements russes de lundi "pourraient avoir violé" le droit de la guerre

Les bombardements russes de plusieurs villes en Ukraine lundi "pourraient avoir violé" le droit de la guerre et représenter des crimes de guerre si les cibles civiles "ont été visées intentionnellement", a affirmé l'ONU.

"Nous demandons à la Russie de se réfréner devant toute escalade" de la violence, a déclaré la porte-parole du Haut-commissariat aux droits de l'homme Ravina Shamdasani, lors d'un briefing de l'ONU à Genève. Elle s'est particulièrement inquiétée des cibles visées – des objectifs civils – ainsi que de l'heure de grande affluence choisie pour bombarder les objectifs en Ukraine.

  • 10 h 45 : Ankara appelle Moscou et Kiev à un cessez-le-feu "dès que possible"

La Turquie a appelé la Russie et l'Ukraine à un cessez-le-feu viable "dès que possible", estimant que les deux pays s'écartaient du chemin de la diplomatie alors que la guerre perdure.

"Un cessez-le-feu doit être établi dès que possible. Le plus tôt est le mieux", a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, lors d'un entretien télévisé.

  • 8 h 25 : il faut lancer un avertissement à la Biélorussie, selon Paris

Il faut lancer un avertissement à Minsk, a déclaré la ministre française de Affaires étrangères, Catherine Colonna, au lendemain de l'annonce par le président Alexandre Loukachenko du déploiement d'une force militaire conjointe associant son armée à celle de la Russie.

"[La Biélorussie] serait bien avisée de ne pas le faire [s'impliquer]", a dit la ministre sur France Inter.

"Elle ne l'a pas fait jusqu'ici et je peux vous dire que dans les conversations des dirigeants du G7 qui se réuniront cet après-midi, la question de la Biélorussie sera très certainement à l'agenda car il faut lancer un avertissement à ce pays."

"Tout soutien supplémentaire à la guerre que mène la Russie en Ukraine entraînerait des sanctions supplémentaires."

  • 8 h 23 : au moins 19 personnes tuées dans des frappes russes de lundi, selon un nouveau bilan

Dix-neuf personnes ont été tuées et 105 blessées dans les frappes russes massives de lundi sur l'Ukraine, selon un nouveau bilan annoncé mardi par les autorités.

"Selon les données préliminaires, 19 personnes sont mortes et 105 ont été blessées", a indiqué sur Telegram le service d'État pour les situations d'urgence. Le précédent bilan publié lundi soir faisant état de 14 morts.

Plus de 300 localités restaient privées d'électricité dans l'ensemble du pays à la suite de ces attaques qui ont notamment touché des centrales électriques, selon la même source.

  • 7 h 50 : la vice-ministre des Affaires étrangères ukrainienne fait état de nouvelles frappes sur Zaporijia

La vice-ministre des Affaires étrangères ukrainienne, Emine Dzheppar, a annoncé via son compte Twitter, que l'armée russe avait lancé au moins quinze roquettes sur Zaporijia dans la nuit de lundi à mardi. Elle a indiqué que "leurs cibles étaient un établissement d’enseignement, une institution médicale et des bâtiments résidentiels".

  • 6 h 47 : la diplomatie russe met en garde Washington et ses alliés contre de nouvelles livraisons d’armes à Kiev

L’ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoli Antonov, a appelé l'administration américaine et ses alliées à ne pas franchir les "lignes rouges" dont ils se sont approchés et à ne pas livrer d'armes à l’Ukraine qui, selon lui "ne servent qu'à prolonger le conflit".

  • 4 h : le G7 se réunit en urgence ce mardi

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit participer à une réunion virtuelle d'urgence du G7 prévue à partir de 12 h GMT, a indiqué Berlin. Selon Londres, Liz Truss, à la tête du gouvernement depuis un mois, devrait déclarer que "personne ne souhaite la paix plus que l'Ukraine. Et pour notre part, nous ne devons pas faiblir d'un iota dans notre détermination à l'aider à gagner".

  • 1 h 25 : l'ONU s'attend à une nouvelle vague de déplacements après les frappes russes en Ukraine

Davantage de personnes seront contraintes de fuir leur foyer en Ukraine, a prévenu lundi le Haut-commissaire aux réfugiés de l'ONU Filippo Grandi, après que des missiles russes se sont abattus sur Kiev et d'autres villes ukrainiennes.

"L'horreur de ce qui s'est passé en Ukraine aujourd'hui... est inexcusable", a souligné le diplomate italien auprès de journalistes. "Le bombardement de civils, de maisons [...], d'infrastructures non militaires de manière non discriminée dans de nombreuses villes d'Ukraine, signifie que la guerre devient de plus en plus difficile pour les civils", a-t-il ajouté. "Je crains que les événements de ces dernières heures ne provoquent de nouveaux déplacements."

  • 1 h 19 : Paris prend "de nouvelles dispositions pour soutenir militairement l'Ukraine"

L'Élysée a confirmé qu'un conseil de Défense restreint s'était tenu pendant une heure et demie, lundi 10 octobre au soir, en présence des ministres des Affaires étrangères Catherine Colonna et des Armées Sébastien Lecornu. De même source, le président Emmanuel Macron a pris à cette occasion "de nouvelles dispositions pour soutenir militairement l'Ukraine et pourvoir aux besoins de sa population".

Avec Reuters et AFP

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