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PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE

La participation en hausse par rapport au premier tour

La participation s'établissait à 71,96 % à 17 heures (GMT+2). Un taux supérieur à celui du premier tour, le 22 avril, à la même heure (70,59 %), mais nettement inférieur à celui de la présidentielle de 2007 (75,11 %).

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Le taux de participation atteignait 71,96 % dimanche 6 mai à 17 heures en métropole pour le second tour de l'élection présidentielle, selon le ministère de l'Intérieur. Un score inférieur à celui du second tour de la précédente présidentielle à la même heure (75,11 %), mais supérieur de plus d'un point par rapport au premier tour le 22 avril dernier (75,11 %). Si cette tendance se maintient, la participation devrait s'établir autour de 81 %, un taux conforme aux prévisions délivrées ces derniers jours par les instituts de sondage. 

Les anciens candidats à la présidentielle ont voté

Par rapport à 2007, la participation est en net recul dans de nombreuses régions, notamment en Ile-de-France, dans le Nord et en Paca (Provence Alpes Côte d'azur). Elle est par contre en hausse dans le sud-ouest (Landes, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Gers, Ariège) et dans certaines région du centre (Allier, Cher).

 
Hollande a voté à Tulle, Sarkozy dans le XVIe
 
Tous ces chiffres vont être suivis avec attention jusqu'à 20 heures (GMT+2), heure à laquelle la France connaîtra le nom de celui qui sera président de la République pour les cinq prochaines années. Près de 46 millions d'électeurs doivent départager les deux finalistes : le candidat du Parti socialiste, François Hollande, et celui de l'UMP, Nicolas Sarkozy. Les deux hommes sont arrivés en tête du premier tour, disputé le 22 avril, avec respectivement 28,63 % et 27,18 % des voix.
 
François Hollande a voté dans la matinée à Tulle, préfecture de la Corrèze, un département dont il est président du Conseil général. Pour sa part, Nicolas Sarkozy s'est lui rendu dans un bureau du XVIe arrondissement de Paris, où il réside.
 
Les Français d'outre-mer et de l'étranger ont, eux, voté samedi. Mis en place en 2007, cette procédure de vote anticipé permet aux ultramarins et aux Français de l'étranger de se prononcer avant que les premières estimations soient annoncées. Mais leurs résultats seront dévoilés au même moment que ceux de métropole, même si, comme lors du premier tour, et malgré les interdictions, de premières estimations devraient circuler plus tôt sur Internet

À qui profitera le report des voix ?

Selon les électeurs, la campagne a été dominée par la crise économique

La campagne du second tour a été âpre et disputée. François Hollande et Nicolas Sarkozy ont cherché à glaner des voix auprès des électeurs s'étant portés sur les candidats non qualifiés pour le second tour, au premier rang desquels Marine Le Pen, qui a obtenu le 22 avril un score historique pour le Front national (17,90 %).

Les thèmes chers au FN - immigration, vote des étrangers, etc. - ont ainsi largement été débattu dans l'entre-deux tours, éclipsant peu à peu les problèmes liés à la dette publique et aux finances. L'affrontement d'idées a été tout particulièrement houleux lors de l'unique débat de la campagne, mercredi 2 mai, qui a été suivi par plus de 17 millions de téléspectateurs.

Devant ses électeurs très courtisés, la candidate du Front national a indiqué qu'elle voterait blanc au deuxième tour. Le candidat du MoDem, François Bayrou, a lui surpris les commentateurs politiques en annonçant qu'à titre personnel il voterait en faveur de François Hollande. Le candidat centriste s'est toutefois gardé de donner une consigne de vote à ses électeurs.

 

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