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FRANCE

Mis en examen, Sarkozy dénonce les calomnies de "la bande Kadhafi"

L'ancien président français Nicolas Sarkozy a assuré n'avoir "jamais trahi la confiance des Français", au lendemain de sa mise en examen dans le cadre de l'enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007.

Invité sur TF1, Nicolas Sarkozy a redit son innoncence alors qu'il est soupçonné d'avoir bénéficié d'un financement libyen pour sa campagne de 2007.
Invité sur TF1, Nicolas Sarkozy a redit son innoncence alors qu'il est soupçonné d'avoir bénéficié d'un financement libyen pour sa campagne de 2007. Handout, TF1, AFP
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Nicolas Sarkozy l'assure : il n'a "jamais trahi la confiance des Français". Invité au JT de 20 h de TF1, jeudi 22 mars, l'ancien président français a assuré qu'il ferait "triompher son honneur", au lendemain de sa mise en examen dans le cadre de l'enquête sur des soupçons de financement par des fonds libyens de sa campagne électorale de 2007.

>> À lire aussi : "Financement libyen : les principales déclarations de Nicolas Sarkozy aux juges"

"Je dois aux Français la vérité : je n'ai jamais trahi leur confiance", a déclaré l'ancien chef de l'État dans cette interview, en faisant part de "la profondeur de (son) indignation".

"C'est la France, c'est la fonction (présidentielle) qui est en cause (...) et je ferai triompher mon honneur", a-t-il ajouté en précisant que "la politique, c'est fini", mais que "la France, ce ne sera jamais fini" pour lui.

"Il n'y a que la haine, la boue…"

Nicolas Sarkozy, qui nie les faits qui lui sont reprochés, a été mis en examen mercredi soir pour "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de fonds publics libyens", selon une source judiciaire.

"Il n'y a que la haine, la boue, la médiocrité", a répondu à la télévision l'ex-président, costume noir et chemise blanche, le visage fermé, en se disant victime de "calomnie" en visant la "bande Kadhafi". "Je pourfendrai cette bande, je ferai triompher mon honneur et je n'ai pas l'intention de céder un centimètre de terrain à cette bande."

Interrogé sur les conditions de sa garde à vue à l'Office anticorruption à Nanterre (ouest de Paris), mardi et mercredi, l'ancien chef de l'État a assuré qu'"aucun élément nouveau n'a été produit" contre lui.

"Je n'avais (jusqu'alors) connaissance d'aucun élément puisque je n'avais pas accès au dossier", a expliqué Nicolas Sarkozy en assurant avoir répondu aux questions des enquêteurs "sans être jamais à un moment en difficulté".

>> À lire aussi : "Financement libyen de la campagne de Sarkozy : qui sont les protagonistes ?"

Le site d'information Mediapart avait publié entre les deux tours de la présidentielle de 2012 un document libyen accréditant un financement d'environ 50 millions d'euros, dont Nicolas Sarkozy et ses soutiens ont constamment affirmé qu'il s'agissait d'un faux.

L'ancien président, 63 ans, fut l'un des artisans de la chute du dictateur Mouammar Kadhafi, tué en 2011 par les rebelles libyens.

Avec AFP

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